Ici, intrinsèquement, un Margaux n’a rien à voir avec un Pauillac (ni même avec un autre Margaux, tant les sols sont différents dans l’appellation), un Listrac doit refléter l’élégance quand c’est la structure qui signe un Saint-Estèphe... Les terroirs signent les vins : quartz et cailloux roulés à Saint-Estèphe, croupes de graves maigres à Pauillac, graviers et cailloux à Margaux, formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile en Médoc... Ceux qui élèvent les véritables grands vins médocains, ceux qui ont une “âme”, dont le millésime 2015 ne ressemble pas au 2009, ou le 2017 au 2011... les voici.
Voilà les vins les plus chaleureux de la région bordelaise, où les senteurs de truffe se mêlent à la mûre, à la cannelle, à la cerise ou à la réglisse, la chair s’associant à une texture dense, ample, naturellement veloutée, le tout donnant des vins que les propriétaires élèvent à leur image chaleureuse. On est bien au sommet.
Dans la région, on a donc accès, soit, à de vrais vins racés, du plus grand au plus abordable, marqués par des sols historiques, soit à des vins de mode, surcôtés, où les sols ont peu de réelle influence, beaucoup plus “signés” par des vinifications trop sophistiquées qui donnent des vins très concentrés au détriment de la finesse. Le Merlot, prédominant, est pourtant le raisin par excellence de l’élégance et de la souplesse, même s’il est aussi largement capable de s’exprimer dans le temps. Un vrai Saint-Émilion, c’est toujours l’élégance, une osmose entre la complexité aromatique et une texture savoureuse. Voici les incontournables.
Ici, il y a d’incontestables vins de très haut niveau, dans une gamme de prix large, mais il y a également des vins décevants, souvent à des prix incautionnables. Il est donc indispensable de s’attacher à la réelle typicité des terroirs et de soutenir les hommes et les femmes qui restent fidèles à cette éthique. En Pessac-Léognan comme en Graves, dans ces sols très spécifiques du bordelais, où l’on peut élever, à la fois, de grands vins rouges et blancs secs, on accède à une gamme exceptionnelle. Ceux qui comptent vraiment sont dans le Classement.
L'équilibre géologique et climatique en fait un milieu naturel idéal pour cette fascinante biologie qu'est le botrytis cinerea. Ces vins rares, du plus liquoreux au plus fin, dont les prix sont largement justifiés quand on connaît les efforts des propriétaires, méritent alors d'être appréciés tout au long du repas, pour eux-mêmes.
En Saint-Emilion comme dans toutes les autres régions, ces hiérarchies, qui tiennent compte du rapport-qualité-prix-typicité et de la régularité vont donc changer.
Certains crus vont « monter », d’autres « descendre », pas mal vont y faire leur entrée (certains à une très jolie place), d’autres vont en disparaître, et c’est le jeu pour informer les consommateurs comme ils le méritent, en temps réel :
sans tenir compte de la notoriété (parfois bien ancienne et obsolète)
en tenant compte de la sagesse des prix : à quoi bon payer 400 € si l’on a autant de plaisir avec un vin à 30 € ? Et c’est vrai dans toute la gamme, à tous les prix.
Voici le CLASSEMENT actuel de Saint-Emilion. Le prochain est à suivre, donc !
- Dans le Médoc, les propriétaires maintiennent une identité forte : intrinsèquement, un Margaux n’a rien à voir avec un Pauillac (ni même avec un autre Margaux, tant les sols sont différents dans l’appellation), un Moulis doit refléter l’élégance quand c’est la structure qui signe un Saint-Estèphe... Les terroirs font les vins ! Pas besoin de tricher avec des manipulations œnologiques ou des élevages qui abrutissent les vins.Nul besoin non plus de prix extravagants, puisque l’on se fait plaisir dans une gamme cohérente et accessible. Voici ceux qui élèvent donc les véritables grands vins médocains, ceux qui ont une “âme”, de l’élégance, un véritable potentiel d’évolution, et ont signé plusieurs millésimes très différents : les 2016, 2010 et 2009, grandissimes, les 2015, 2011, 2008, 2006, 2004 et 2002, la plupart formidables aujourd’hui, un 2007 savoureux, ou un 2013, parfois imbuvable, souvent difficile.Le plaisir est là, intact, et c’est du grand art.
- À Pomerol (et à Lalande), les senteurs de truffe se mêlent à la mûre, au poivre, à la cerise ou à la réglisse, la chair s’associant à une texture dense, ample, envoûtante, unique. Ces vins de “velours” Ont des caractères différents, naturellement, selon les sols et leur situation géographique, mais tous sont les plus chaleureux de la région bordelais, à l’image de leurs propriétaires.
- Outre un Classement “officiel” qui fait plutôt sourire, il faut savoir qu’un Saint-Emilion, un vrai, c’est une osmose entre la complexité aromatique et une texture savoureuse, souple mais ferme, dense mais distinguée.Ici, en effet, on a le choix entre de vrais crus de terroir, amples, élégants, de belle garde, du plus grand au plus abordable, et d’autres vins où les sols ont peu de réelle influence, surtout marqués par des vinifications trop sophistiquées qui donnent des vins trop concentrés au détriment de la finesse, des vins de dégustation, dont on a du mal à terminer la bouteille, tant le plaisir est absent. Il faut donc frapper à la bonne porte...
- Les meilleurs vins de Montagne, Puisseguin, Lussac ou Saint-Georges se retrouvent dans le Classement des “Satellites” de Saint-Émilion, et proviennent de terroirs spécifiques, limitrophes ou rapprochables d’autres sols d’appellations plus prestigieuses, ce qui leur permet de devenir de grands vins à part entière. Il en est de même en Canon-Fronsac et Fronsac.
- En Pessac-Léognan comme en Graves, la typicité des terroirs est réelle, avec des sols très spécifiques du bordelais, les seuls où l’on peut élever, à la fois, de grands vins rouges et blancs secs. Dans les deux couleurs, en effet, Crus Classés ou non, selon les territoires et la passion des hommes et des femmes, on accède à une gamme exceptionnelle, du plus grand vin au plus charmeur, mais, chacun marqué par une spécificité propre à la région, et c’est déjà beaucoup. Comme à Saint-Émilion, certains crus atteignent des prix totalement injustifiés, et vous ne risquez pas de les retrouver dans le Guide !
- Dans les appellations de Côtes, on peut passer du sublime au vin “dépersonnalisé”, selon les expositions, les sols, la complémentarité des cépages... et la main de l’homme.Les propriétaires talentueux se démarquent aisément des autres, et c’est ainsi depuis des décennies. De Cars à Tauriac, de Lestiac à Saint-Magne-de-Castillon, Les meilleurs signent de beaux vins de caractère, puissants ou soyeux, vifs ou suaves, et c’est tant mieux.
- L’appellation des Bordeaux Supérieur et Bordeaux, est tellement grande qu’il s’agit de savoir frapper à la bonne porte. On accède alors à des vins typés par des sols très différents (on ne fait pas les mêmes vins à Monségur ou à Frontenac, à Génissac ou à Pondaurat...) et l’on aurait bien tort de croire que les terroirs ne jouent pas leur rôle. Les prix sont particulièrement abordables, et le plaisir bien réel. Et les meilleurs sont de grands vins à part entière.
- À Sauternes, comme dans les autres appellations des liquoreux (Loupiac...), les vins possèdent une authenticité réelle : il faut dire que l'équilibre géologique et climatique de la région en fait un milieu naturel idéal pour cette fascinante biologie qu'est le botrytis cinerea. Ces vins rares, du plus liquoreux au plus fin, dont les prix sont largement justifiés quand on connaît les efforts des propriétaires, méritent alors d'être appréciés tout au long du repas, tant le charme opère.
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- Le secteur le plus simple à définir, historiquement et géologiquement, c’est celui du plateau qui culmine à quelque 100 m d’altitude, caractérisé par des coteaux et des pentes aux expositions variées et aux sous-sols tout aussi variés (dépôts marins et continentaux, calcaires marins à astérie, molasse…), qui font la diversité de son terroir et la typicité de chaque cru. C’est le territoire du château Ausone qui domine la côte de Saint-Émilion en regardant la plaine, issu d’un sous-sol de molasses et de sables éoliens.
- Le deuxième secteur est celui qui se rapproche de Pomerol. Ici, les châteaux possèdent leur propre personnalité, et les sols sont des graves profondes, plus ou moins riches en argiles, en silices et en sables selon les sols, en alios en sous-sols.
- Le dernier secteur s’étend sur la plaine de la Dordogne, autour de Libourne (les sables), des communes de Vignonet et de Saint-Sulpice-de-Faleyrens, des territoires issus de formations alluviales qui se trouvent de l’autre côté de la nationale Libourne-Castillon, où les sables sont également omniprésents, avec des graviers. On y fait généralement des vins plus souples, l’exception confirmant bien évidemment la règle.
CLASSEMENT SAINT-EMILION
LES MEILLEURS RAPPORTS QUALITE-PRIX-TYPICITE DE L'ANNEE
Les Classements du site sont réactualisés en permanence en fonction des dernières dégustations, découvertes, coups de cœur, déceptions...
L'origine du Château remonte au XVIIe siècle. Représentant la 4e génération de la famille, Jean-Pierre Dubreuil conduit avec passion le vignoble de 15 ha, en digne héritier du labeur de ses ancêtres. Culture raisonnée, vendanges à maturité optimale, vinification traditionnelle. Voilà un remarquable Lussac-Saint-Émilion cuvée de la Chartreuse 2014, Merlot 75%, Cabernet-Sauvignon 20%, Cabernetfranc 5%, une cuvée élevée en fûts de chêne, de robepourpre, un vin volumineux, au nez subtil avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, classique de ce très joli millésime, tout en bouche. Le 2012, de couleursoutenue, un vin très équilibré, très parfumé (griotte, violette, mûre), au nez complexe, mêle rondeur et charpente, de bonne garde. Savoureux 2011, avec des notes de mûre et de griotte, un vin alliant souplesse et intensité aromatique, bien harmonieux et très équilibré, tout en arômes et finesse en finale. Goûtez le Château de la Grenière 2014, d’une belle expression aromatique, avec une attaque soyeuse, une bouche riche et charnue, de belle évolution comme en atteste ce 2009, médaille d’Or à Paris, savoureux, qui mêle une charpente réelle à une jolie rondeur en au palais. Il y a aussi le Lussac Esthète de la Grenière 2012, de texture soyeuse, un vin puissant mais distingué, tout en bouche, le Lussac Château Haut la Grenière 2012, de bouche ronde, marqué par des nuances de cannelle et de cerise, et le joli rosé Parenthèse de la Grenière, Merlot 50%, Cabernetfranc 50%, pressurage direct, fermentation à bassetempérature, de bouche franche et friande, parfait sur des gougères.
Un vignoble de 12 ha (7,7 ha en Montagne), sur terroir graveleux, 80% de Merlot, 20% de Cabernet-Sauvignon, élevage de 18 mois, dont 55% en barriques, le reste en cuves ciment. En 1742, Guillaume Durand héritier d’une famille ayant servi Montagne et sa paroisse (prêtes et notaires) au XVIIe siècle, transmet à ses fils la propriété de Lamarche. Des Durand à Isabelle, Maurice Carrère ancien marin de la Royale reprend l’exploitation de son beau père en 1969, par son ardeur au travail et l’amour de la terre, il donna des vins appréciés. En 1997, Isabelle Carrère reprend la propriété après avoir enseigné l’œnologie et la viticulture pendant dix ans. Savoureux Montagne-Saint-Émilion 2014, de robe brillante, aux notes de framboise et de cerise cuite, un vin bien charpenté et équilibré, souple mais charnu, très agréable maintenant mais avec un réel potentiel. Joli 2013, aux arômes délicats de fruitscuits, d’humus et d’épices, d’un bon équilibre, aux tanins fondus, de jolie bouche séduisante. Le 2012, typé, au bouquet subtil et ample (violette, pruneau), est de bouche très équilibrée et persistante, chaleureux comme on les aime, d’une grande richesse aromatiqueau palais (mûre, épices). Beau 2011, intense, charnu, velouté, avec des notes subtiles de sous-bois et de pruneau, aux taninsfermes mais souples. Goûtez également le Lalande-de-PomerolChâteau Les Chagniasses 2013, bien classique, de couleurpourpre, tout en bouche, légèrement épicé, avec des notes de mûre et de cuir.
Château JURA-PLAISANCE
(MONTAGNE-SAINT-ÉMILION) Jacques Le Failler et Alain L'Helguen
Propriété reprise en 2015 par deux entrepreneurs brestois, associés et amis depuis plus de 15 ans. Le vignoble est planté sur solargilo-calcaIre avec des parcelles de sable, cépagesMerlot et Cabernetfranc.
Le domaine s'étend sur 16 ha d'un seul tenant dont 12 ha de vignes plantées sur un solargileux avec une assise calcaire. “J'ai le respect du terroir qui donne le goût au vin, précise Gilles Fressineau. Pas de produit standardisé, pas de complaisance à une mode, je préfère utiliser la nature et mon terroir privilégié pour réaliser un vin authentique qui ne ressemble pas à tous les vins et qui a sa personnalité. J'élève mon vin suivant la tradition transmise par mon père sans céder aux sirènes du commerce. Mon vin, j'en suis fier, il est le résultat d'une alchimie entre ma vigne et l'homme que je suis.” Il a bien raison et on se fait plaisir avec son Montagne-Saint-Émilion 2015, 100% Merlot, de couleur grenat, au nezdominé par les épices et les petits fruits rouges à noyau, velouté, tout en bouche, où se décèlent des nuances de pruneet d’humus, ample et gras, de garde, bien sûr. Le 2014 se goûte très bien, mêlant charme et structure, au nez bien caractéristique de fruits surmûris et de sous-bois, bien charnu, parfait avec un rôti de veau en papillote ou un lièvre en crépinettes.
Un vignoble de 4,8 ha, planté sur des solsargilo-calcaires et argilo-siliceux avec de vieilles vignes de 30 ans, 80% Merlot et 20% Cabernetfranc. Les vins sont élevés dans le respect de la tradition : taille rigoureuse, éclaircissage des grappes, effeuillage, vendanges manuelles de raisinsmûrs et sains, cuvaison douce et suffisamment longue, élevage de 18 à 24 mois. Très beau Montagne-Saint-Émilion cuvée Prestige 2014 (en vente à partir de novembre), coloré et très parfumé, d'une jolie concentration en bouche, aux notes de fruits rouges et de réglisse, un très joli vin, charnu, aux tanins bien soyeux mais présents, d’excellente évolution. Le 2012 est un vin avec des notes d’épices et d’humus, aux tanins très équilibrés et savoureux à la fois, corsé et gras, de très bonne évolution. Remarquable 2010, avec ces notes très caractéristiques et persistantes de petits fruits à noyau, riche et coloré comme il le faut, fort bien élevé, aux nuances en bouche de fruits mûrs (groseille, cerise) et d’épices, aux taninssouples et présents à la fois. Le 2009 est un beau vin au nez intense de sous-bois, de cassis et d’épices, onctueux et gras en bouche, aux tanins puissants mais très fins, qui allie une charpente réelle à un joli velouté en finale. Le Montagne-Saint-Émilion Tradition 2013, de couleurrubis, qui dévoile des arômes de fruits bien mûrs, un vin franc, est de bouche tendre, structuré. Le 2012, corsé et généreux, typé, aux nuances de fruits rouges mûrs, légèrement épicé, d'une belle harmonie, commence à se goûter particulièrement bien.
Château CHENE-VIEUX
(PUISSEGUIN-SAINT-ÉMILION) Sce Foucard et Fils 34, route de Saint-Émilion 33570 Puisseguin Téléphone :05 57 51 11 40 Télécopie : 05 57 25 36 45 Email : foucardetfils@orange.fr
Vignoble de 11 ha acquis en 1937, avec un solargilo-calcaire et une répartition idéale de 79% Merlot, 12% Cabernet-Sauvignon et autres cépages, avec des vignes de 25 ans. Voilà un excellent Puisseguin cuvée Première 2012, parfumé, un vin bien typé, qui associe couleur et matière, d’une belle couleurrubis, avec des notes de fruits mûrs (cassis et framboise) et de sous-bois. Le 2011 est corsé comme il se doit, tout en bouche, riche et parfumé, légèrement poivré en finale. Le 2010, très coloré, au nez complexe de fruits rouges à noyau et de fumé, aux tanins présents, prometteur comme le 2009, de jolie robe grenat intense, au nez concentré (violette et cassis), de couleurpourpre, avec des arômes de fruitsfrais et d’épices, soyeux et dense. Le 2008, médaille d’Or au concours des Grands vins de Bordeaux 2010, où s’entremêlent en bouche des notes de petits fruits rouges cuits et de réglisse, très harmonieux, équilibré, riche et charnu. Goûtez le Puisseguin-Saint-Émilion 2014, au nez à dominante de fruitsfrais (cerise, groseille) et d’humus, aux tanins puissants et moelleux à la fois, et le Lalande-de-PomerolChâteau de Musset cuvée Première, aux notes de fruits rouges et une touche d’épices.
Au sommet. Ces propriétaires sympathiques couvent leur petit vignoble de 6 ha planté sur croupes et plateau de structure argilo-calcaire. “Je fais très attention à la sélection de mes barriques, dit Yannick Le Menn, car je pense que l’élevage est tout un art. Je travaille avec trois tonneliers différents, les chênes viennent du centre de la France, le bois provenant de forêts domaniales est de bonne qualité, le travail de coupe et de repeuplement y est bien fait. Je préfère des barriques à chauffe moyenne, cela permet de ne pas dénaturer le vin mais au contraire de lui apporter une touche de complexité. Nos deux fils travaillent dans le milieu du vin. Grâce à eux, nous travaillons de façon plus pointue, plus exacte dans le dosaged’azote, par exemple. Depuis quelques années, on s’interdit au Château Haut Saint-Clair de mettre des produits anti-pourriture car on s’aperçoit en faisant des analyses de recherche des résidus, que les anti-pourritures migrent vers les vins. J’aime beaucoup retrouver le fruit dans mes vins, je n’aime pas trop les tanins en puissance, j’aime que mon vin soit équilibré, j’essaye de ne pas trop extraire. J’ai fait mes études de viticulture en Bourgogne à Beaune, mon professeur, André Vedel, appelait cela “des vins de mouchoirs”.
Nous avons à la vente 2012, 2014 et 2015. Château Haut Saint Clair 2014 est gras, très onctueux, les tanins sont bien fondus, un millésime bien bordelais, assez atlantique. Le 2015 est structuré, un vin plus marqué par le soleil, un peu moins aromatique que le 2014. Le 2016 est un grand millésime, il ressemble au 2015 avec la finesse du 2014. Nous avons été gâtés, sur nos solsargilo-calcaires, nous avons fait des vins très élégants, ce sont des vins assez chaleureux et d’un bon potentiel de garde qui vont beaucoup plaire. Pour ces trois derniers millésimes, chacun a sa propre personnalité, et, tous les trois sont des réussites.” On est bien au sommet avec leur Puisseguin-Saint-Émilion 2014, une référence, très équilibré, de bouche ample où dominent les fruits mûrs (prune, framboise), de jolie robepourpre, un vin qui allie souplesse et structure, à attendre un peu pour profiter de tout son potentiel. Très beau 2012, charnu, très savoureux, aux notes de groseille et d’humus caractéristiques, qui mêle une finessetannique à une rondeur en bouche persistante, d’une finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Le 2011 développe des notes épicées, au nez complexe où dominent les petits fruits mûrs (cassis, groseille), riche et souple à la fois, bien représentatif de ce très joli millésime, parfait avec un pigeon braisé ou un bœuf à la ficelle. Le 2008 de robe grenat, riche, au nez intense, est complexe, d’une belle finale où dominent la cerise noire mûre et les sous-bois, un vin de bouche flatteuse et riche à la fois. Le 2007 est très réussi, un vin équilibré et souple, avec des tanins fondus, très agréable avec ce nez de violette et de petits fruits rouges mûrs, qui associe distinction et richesse, ample et gras, et se goûte très bien. Structure et rondeur, caractérisent cet excellent 2006, tout en bouche, fin et gras, bien charnu, un vin très parfumé (violette, cerise noire) qui poursuit sa belle évolution. Goûtez leur Moulin Saint-Clair 2015, qui dévoile des notes de violette et de mûre, riche en couleur, classique, alliant finesse et structure, de très bonne évolution. Savoureux 2014, au nez de petits fruits rouges, aux tanins fondus mais bien présents, un vin riche et très aromatique, d’une belle harmonie.
La bâtisse fut construite en 1685 et dépendait du Château de Puisseguin. En 1718, elle prend son indépendance. Création des chais à cette époque. C'est en 2004 que la propriété est intégralement rénovée, s'équipant des dernières technologies d'élaboration des vins ainsi que d'un magnifique chai à barriques. Propriété de 25 ha, dont 12 ha de vignes, 91% Merlot noir et 9% Cabernetfranc, solsargilo-calcaires. Pratique de l’agriculture raisonnée : “concrètement, nous mettons en place des moyens d’observation des parcelles pour estimer en permanence les risques et les besoins en traitement afin de les minimiser, au lieu de traiter de manière systématique. Nous avons planté plusieurs kilomètres de haies bocagères permettant de segmenter les parcelles et d’absorber les produits ruisselants, et nous utilisons les ressources du domaine en eau avec un petit lac. Il ne s’agit donc pas d’agriculture biologique, mais plutôt de choisir en permanence le moindre impact environnemental par les meilleurs traitements possibles en fréquence, quantité et qualité tout en garantissant la santé de la vigne et la qualité du vin.” Les vins collectionnent les récompenses. Beau Puisseguin-Saint-Émilion 2014, d’une robe rouge cerise limpide, qui développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et une bouche fraîche aux tanins biens fondus, parfait sur un filet de bœuf à la salardaise ou des perdreaux farcis. Le 2013, de couleur grenat, ample et parfumé, aux connotations de petits fruits mûrs (cassis, mûre) et d’humus, est un vin séveux et persistant en bouche. La cuvée Quercus 2014, fort bien élevée en fûts de chêne français, est un vin dense, au nez intense et complexe (mûre, cannelle, cuir), de couleurprofonde, de bouche étoffée, de garde. Jolies chambres d’hôtes.
“En 2016, la récolte a été très généreuse et très qualitative, nous dit Thierry Capdemourlin. La maturité était à son apogée, les raisins très beaux. Le vin est fruité, les couleurs sont très prononcées, beaucoup de richesse, vin très suave, tanins très ronds et très profonds. Le 2016 est un millésime à garder, je n’ai jamais vu cela, un millésime fabuleux ! Nous avons aussi repoussé la date des vendanges pour le 2015, afin d’obtenir une maturité optimale, l’état sanitaire était parfait. Nous avons commencé la récolte des Merlots vers le 13 octobre et le 22 octobre pour les Cabernets, un millésime un peu plus généreux en quantité (45hl/ha). Le 2015 est un vin d’une grande complexité aromatique avec des couleurs très soutenues, une richesse en bouche, des notes savoureuses de fruits noirs, un vin racé, dense, avec du gras, belle onctuosité, finale très longue, beau potentiel de garde. Concernant le 2014, nous avons vendangé vers la mi-octobre. Dans l’ensemble de nos propriétés les robes sont homogènes, le vin est généreux, vineux, ample, notes de cerise noire et truffe, bouche superbe, dense et racée, des tanins remarquablement enrobés par un boisé délicat. Finale longue et persistante, un superbe vin de garde. Pour le Château Cap de Mourlin, la robe est grenat intense, notes de fruits noirs, attaque franche et fraîche, belle concentration, taninsserrés, gras et onctueux, un très grand vin de terroir. Château Petit Faurie de Soutard séduit par ces notes de réglisse, la bouche est franche bien équilibrée, belle texture, taninsfrais et soyeux. Château Roudier, Montagne Saint-Emilion : joli nezfruité, arômes de fruits rouges, bouche ample, puissante, tanins assez soyeux, un millésime qui mérite quelques années de bouteilles pour être apprécié pleinement. Nous cherchons à obtenir cette complexité aromatique en vendangeant tardivement et en faisant de petits rendements de 35hl/ha. Nous avons prolongé l’élevage en barriques de 15 à 18 mois.” Beau Saint-Émilion GCC Château Balestard La Tonnelle 2014, riche en couleur, au nez de cassis et de poivre, ample en bouche grâce à des taninssoyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé. Le 2013, de robe grenat foncé, au bouquet développé avec des nuances fruitées et giboyeuses, aux taninsharmonieux, tout en bouche, fin et corsé à la fois, un vin charmeur. Excellent 2012, de base tannique ample et très équilibrée, dense, de robe soutenue, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la prune et le fumé au palais. Le 2011 est un vin complet, aux arômespersistants et subtils de petits fruits rouges mûrs à noyau, avec des tanins riches. Le Saint-Émilion GCC Château Capdemourlin 2014, 14 ha de vignes, mêlant concentration d’arômes et ampleur, a des notes de cerise noire macérée, de cuir et d’humus, une bouche savoureuse et dense, de garde, naturellement. Joli 2013, de couleur pourpre, au nez confit, aux tanins très harmonieux, est un joli vin, avec des senteurs de cassis et de cuir, d’une grande souplesse au palais. Le Saint-Émilion GCC Petit Faurie de Soutard 2014, issu de 8 ha de vignes, parfumé (cassis, myrtille), est corsé comme il le faut, avec des tanins mûrs et des parfums subtils dominés par le cassis, la violette et la cannelle, de belle structure, de robe brillante, très équilibré, souple et charnu à la fois. Le 2013 est classique, ample, de bouche fondue. Savoureux 2012, qui réunit puissance et distinction, un vingras, corsé, intense au nez comme au palais avec de petites nuances de cerise noire et de truffe.
Château BELLISLE MONDOTTE
(SAINT-ÉMILION) Scea Héritiers Escure 103, Grand Pey 33330 Saint-Sulpice-de-Faleyrens Téléphone :05 57 74 41 17 Email : heritiers.escure@wanadoo.fr
Propriété familaile, 3e génération. Quelque 25,6 ha pour le Château Grand-Pey-Lescours, sur sol graveleux et sableux, âge moyen du vignoble de 25 ans, et 4,54 ha pour le Château Bellisle Mondotte, sur solargilo-calcaire, avec une moyenne d’âge de la vignes de 30 ans. En Bio depuis le millésime 2014.
Françoise Escure nous indique que, outre les millésimes récents, sont mis sur le marché les 2006, 2007, 2008, 2009, 2010. “Le 2016 est superbe, bouqueté, tannique, équilibré, de garde, concentré, mais la quantité ne suit pas”. Projet d'un nouveauchai de stockage. Ce Saint-Émilion GC Château Bellisle Mondotte 2012, de bouche puissante et dense, aux tanins bien fondus, où s’entremêlent des notes de petits fruitsrouges mûrs et de réglisse, est de bouche séduisante, comme le 2008, équilibré, avec ces connotations de prune cuite, ample, aux tanins savoureux et riches à la fois. Quant au 2007, il est tout en bouche, aux nuances de fruits des bois et aux notes giboyeuses.
Le Saint-Émilion GC Château Grand-Pey-Lescours 2012, tannique mais tout en délicatesse, parfumé (cassis, cannelle, poivre), charnu, est de belle charpente. Le Saint- Émilion GC cuvée Prestige Château Grand- Pey-Lescours 2010 est un beau vincharnu, épicé, de bouche soyeuse, riche et corsé, concentré, aux taninsfermes et ronds à la fois, avec une jolie finale légèrement poivrée, de très bonne évolution.
Château TROTTE VIEILLE
(SAINT-ÉMILION) Philippe Castéja 86, cours Balguerie Stuttenberg 33082 Bordeaux Téléphone :05 57 24 71 34 Télécopie : 05 57 87 60 30 Email : domaines@borie-manoux.fr Site : www.borie-manoux.com
Au sommet, naturellement. On fait remonter l'origine de son nom à une vieille dame qui habitait cette maison il y a plusieurs centaines d'années. La légende veut qu'à proximité du château, au croisement de ses routes se trouvait un arrêt de diligence, et chaque fois qu'un attelage s'arrêtait, la vieille dame descendait en trottinant pour aller aux nouvelles d'où le nom Trotte Vieille. Le Second Vinfût créé en 2002, sous le nom de La Vieille Dame de Trotte Vieille. Un vieux parchemin en Gascon datant du XVe siècle atteste déjà de l'utilisation de ce nom. Fait exceptionnel, il existe encore une pièce de vigne datant d'avant le phylloxéra. Formidable Saint-Émilion 1er GCC 2012, 45% Cabernetfranc, 50% Merlot et 5% Cabernet-Sauvignon, volumineux, un vin riche et structuré, au nez épicé dominé par des senteurs de framboise, de poivre, de musc, alliant une charpente réelle à une belle rondeur en bouche, aux tanins très équilibrés, très typé, classique de ce millésimeséduisant. Très beau 2011, avec une belle matière, un vin qui allie charpente et finesse, avec des senteurs de cuir et d’épices, aux tanins savoureux, où dominent les fruits mûrs et les sous-bois au palais, de bouche flatteuse et riche à la fois.
“Nous avons reçu un Best Of du Tourisme décerné par la Chambre d’Agriculture avec le coup de cœur du Jury pour notre action d’œnotourisme, nous raconte Johan Roskam. C’est mon épouse Adrienne Jenifer qui anime cette activité au Château Cantenac depuis 3 ans. Nous avons aussi reçu le prix Trip Advisor 2016-2017. Nous reconduisons notre participation aux Grandes Heures de Saint-Émilion la première semaine de décembre, un concert organisé dans des propriétés, une manifestation de prestige qui rencontre un franc succès. Les portes ouvertes au Château Cantenac se déroulent cette année le premier week-end de mai, à cette occasion, nous accueillons toujours un artiste qui expose ses œuvres. Pour les vins, nous n’utilisons plus du tout de désherbant entre les rangs, pratiquons les labours, les plantations à 6600 pieds par hectare pour une meilleure concurrence…, cela entraîne plus de travail car il y a plus de pieds, les rendements sont mieux maîtrisés, et tous ces efforts font partie logiquement de notre démarche qualitative. millésime 2016 : l’été s’est avéré très sec, chaud, et les jeunesvignes sur graves commençaient à manquer d’eau à la fin août. La petite pluie de mi-septembre a permis aux vignes de poursuivre leur maturation et de classer cette récolte comme excellente. Les vendanges ont débuté fin septembre par nos jeunesvignes puis se sont prolongées en octobre.” Dégusté sur place, ce Saint-Émilion GC 2015, terroir de sable sur graves et argile bleue, 75% Merlot et 25% Cabernets. Robeprofonde et dense, reflets violine, belles larmes. Nez expressif, élégant, fait de fruits bien mûrs sur fond de chêne toasté, crayeux, épices douces. L’attaque est ample, la bouche pleine dotée d’une charpente pleine, intense en fruits mûrs sombres, rafraichissante. Un ensemble harmonieux et puissant dans la lignée des grands vins de garde. “Le millésime 2015 a démarré avec de bonnes réserves hydriques, précise Frans Roskam. Le mois d'avril, ensoleillé et particulièrement chaud nous a offert un débourrement rapide et régulier. Les belles journées de fin mai et début juin ont permis une floraison rapide et homogène de tous les cépages. Le maintien de ce beau temps exceptionnel a permis l'installation de bonnes contraintes dès le début du mois de juillet, à un stade très bénéfique pour la synthèse des précurseurs de polyphénols. La véraison a évolué de façon régulière, rapide et homogène. Après un mois d'août alternant périodes ensoleillées et quelques averses orageuses, la phase de maturation s'est poursuivie sur septembre sous des conditions plutôt sèches et douces permettant de conserver une belle fraîcheur aromatique et concentration des raisins. Les vendanges ont été sereines tant pour la récolte que pour le potentiel de cette excellente année. Un grand millésime. ” Le 2014 est de belle Robe d’un grenat profond, aux arômes de fruits rouges avec des notes fumées et réglissées, où élégance, équilibre des tanins et persistance sont en harmonie. La Sélection Madame 2014, de Roberubis assez profonde, brillante, a un Neznet, élégant et nuancé de fruits rouges mûrs (fraise, framboise, cerise), de la mûre, réglisse, du toasté moka, notes encens. L’entrée en bouche est tendre, parfums de fruits mûrs et réglissée, avec de la matière soyeuse qui affiche une certaine structure sur une finale séduisante. Il y a aussi l’excellent Haut-MédocCru Bourgeois Château La Lauzette 2014, 60% Cabernet Sauvignon, 37% Merlot et 3% Cabernet franc, élevage 12 mois en barriques dont 1/3 de bois neuf, au Nez de petits fruitscuits, est un vin qui allie puissance et souplesse, de Robe grenat soutenu, très aromatique en bouche.
Au sommet, tant ce cru associe élégance et typicité. “Le 2016 est un très joli millésime après un départ de saison problématique, nous explique Hubert Boidron, il se révèle très prometteur, il est encore à l’élevage. Le 2015 est un très grand vin de très belle couleur, les tanins sont fondus, nous avons un peu poussé l’extraction mais pas trop, un vin déjà agréable dans sa jeunesse, aromatique, sur le fruit. Nous développons l’œnotourisme sur notre autre propriété Château Calon à Montagne Saint-Émilion, nous réhabilitons des moulins à vent, qui se visitent.” Belle verticale cette année : vous allez aimer ce Saint-Émilion GC 2014, de belle robepourpre, complexe au nez comme en bouche (griotte, épices, poivre), classique, typé comme nous les aimons, aux taninsfermes et fondus à la fois. Le 2013 est particulièrement harmonieux, très élégant, au bouquetdominé par l’humus et les petits fruits rouges frais, de bouche ample, très classique. Beau 2012, avec ce nez de griotte surmûrie, est complexe, aux taninsbien équilibrés, d’une richesse réelle et persistante, avec des notes de prune cuite, finement poivré. Formidable GCC 2009, un grand vin marqué par l’élégance, très typé, au nez d’humus et d’épices, associant richesse et finesse en bouche, coloré et charnu, aux tanins puissants et souples à la fois, qui commence à se goûter remarquablement actuellement, à prévoir, par exemple, sur un carré d'agneau persillade ou des magrets de canard aux cèpes. Le 2008 est très typé, très spécifique de ce grand millésime classique bordelais, de couleurpourpreintense, aux tanins savoureux, très parfumé, associant gras et intensité, un vingénéreux, avec cette bouche séduisante dominée par les fruits à noyau et la cannelle. Le 2007 est de bouche corsée, de belle matière, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, aux tanins très étoffés, un vinvelouté où l’élégance s’exprime à plein, vraiment remarquable aujourd’hui.
Cette propriété familiale, exploitée par la Scea Meunier et Fils depuis 1988, appartient aujourd’hui au Gfa Meunier. C’est la 5e génération qui dirige le domaine. Les premières parcelles de ce petit vignoble ont été acquises vers 1840, et sont situées sur des sables anciens à l’ouest du village de Saint-Émilion, à proximité du Château Figeac et du Château Cheval Blanc. Les vendanges se font manuellement, après avoir déterminé la date de récolte par analyses et dégustation des baies. Les raisins sont transportés au cuvier dans des bastes, puis sont égrappés, triés et foulés pour être ensuite acheminés dans des petites cuves pour la fermentation. “Le 2016 est charpenté, fruité, riche en couleur, flatteur, nous dit Sandrine Meunier, il a des taninssouples et des degrés élevés (13,5°), bénéficie d'une superbe qualité et d’une belle quantité. Ce sera un vin de garde, nettement supérieur au 2015. Une nouvelle cuvée, actuellement élevée en fûts de bois neuf, devrait apparaître fin 2017. Le travail de la vigne exige, de remplacer, chaque année, les anciens plants par des nouveaux.” Ventes en 2017 : les 2014 et 2015. On se fait vraiment plaisir avec ce Château La Croix Meunier cuvée Georges Meunier 2014, à la robe profonde, aux arômesd'épices, de cuir et de myrtille, d’une belle complexité, qui développe des taninsgras et harmonieux, et des notes fondues en finale, aux nuances de réglisse et de mûre. “En 2014, nous avons fait une belle vendange saine, sur trois jours, poursuit Sandrine Meunier, qui, au final, nous donne un vin très complexe, avec de la matière, une belle couleur, sur le fruit (fruits rouges, cassis) comme nous savons le faire au Château. Sa belle acidité me permet de dire que se sera un millésime de garde.” Le 2012 est tout en arômes, gras, au nez intense et complexe, corsé et charpenté, avec des arômes de framboise et de mûre, de très bonne garde. Le 2011, avec cette touche de fumé caractéristique, ample et très équilibré, où se retrouve une belle subtilité d’arômes dominée par la griotte et la mûre, d’une grande harmonie en bouche, est savoureux, tout en finesse. Le 2010, de couleur soutenue, aux notes de cassis mûr, d’épices et de fumé, très bien élevé, riche et savoureux, est bien marqué par son terroir, de garde, naturellement.
Au sommet. Le vin est racé et distingué, très représentatif de ce que doit être un vrai grand vin de Saint-Émilion, collectionne les récompenses, et c’est mérité.
Vous allez le constater par vous-même en débouchant ce Saint-Émilion GC 2012, de couleur grenat intense, bien charnu comme nous les aimons, aux notes de pruneau, un vin marqué par son équilibre et son harmonie, qui associe puissance et distinction, de très belle évolution. Le 2011, tout en finesse, se caractérise par une charpente solide et des nuances de fruitscuits, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, la mûre et les sous-bois, à savourer aussi bien sur un civet de lapin qu’avec des ris de veau sur canapé. Le 2010 est superbe, de base tannique importante et très équilibrée, aux arômes de fruits rouges cuits, de truffe, d’épices et de sous-bois, un vin ample, d’un remarquable équilibre en bouche, avec beaucoup de matière. Le 2009 n’a rien à lui envier, très typé, aux tanins très soyeux mais fermes également, au nez complexe (fraise des bois, cuir), d’une belle intensité en finale, un vin riche en couleur, classique, alliant finesse et charpente, ample et persistant en bouche, certainement l’une des plus belles réussites de l’appellation dans ce millésime.
Château DARIUS
(SAINT-ÉMILION) Michel et Odette Pommier - GFA Des Pommier
Un vignoble de 6 ha 60 sur solsargilo-calcaires. Agriculture raisonnée. Excellent Saint-Émilion GC Darius 2012, 60% Merlot, 40% Cabernetfranc, riche en couleur, tout en nuances aromatiques en bouche, où se mêlent la griotte et l’humus, ample et fondu, aux tanins savoureux, un vin qui mêle finesse et structure. Le 2011, charpenté et équilibré, parfumé (griotte, humus...), un vin intense au nez, plein en bouche, velouté, bien classique du millésime, d'un beau rouge profond. Le 2010, de belle attaque ronde et charnue, généreux et persistant, aux arômes prononcés de fruits rouges, est un vinsuave et harmonieux, séduisant, d’un beau volume en bouche souligné par des tanins fins.
Dans la famille depuis plus de quatre générations. “En fonction du degré optimal de maturation, la cueillette est élaborée fin septembre début octobre, parcelle par parcelle. La vendange est triée manuellement avant d'être mise en cuves thermorégulées pour les vinifications. Le vin est entonné dans des fûts de chêne durant 12 mois pour son élaboration et son vieillissement.” Beau Saint-ÉmilionChâteau Le Destrier cuvée Prestige 2014, 100% Merlot noir issu de vignes de 60 ans sur sol argilo-siliceux (12 mois en barriquesneuves à 50%), de bouche profonde, de robe rouge sombre, aux notes de prune et de cuir, avec des nuances épicées, un vin complexe, harmonieux, alliant une bonne base tannique à une finesse persistante. Le 2012 est de couleur grenat, aux tanins savoureux, très bien élevé, tout en nuances aromatiques, avec des notes de cerise confite et de poivre. Le Premium Château Le Destrier Saint-Émilion GC 2014, velouté, aux arômes puissants de fruits noirs et de sous-bois, est un vin ample et très chaleureux. Goûtez le Bordeaux rouge Les Chênes 2014, vieilli en fûts, aux tanins savoureux, avec des notes de griotte et d’épices.
Dégusté sur place, ce Saint-Émilion GCC 2015, de robe grenat brillante, au nezcomplexe avec des arômes de fruits rouges (cerise), en bouche, une attaque franche avec un bel équilibre entre l'acidité et le boisé, on retrouve bien les fruits rouges du bouquet. Le 2014, Merlottrès majoritaire, 85%, et Cabernetfranc, avec 30 à 35% de barriques neuves, est un vin puissant, solide, structuré, corsé, au nez de petits fruits rouges mûrs et de cuir, avec des tanins riches et veloutés à la fois. Le 2013 est excellent, marqué par son terroirargilo-calcaire, finement bouqueté, avec cette bouche tendue, ample, où se décèlent des connotations de griotte, de fraise et d’épices aux papilles. Le 2012 est gourmand, de couleur rouge sombre, fin, avec des arômes de cerise et de chocolat, une note réglissée, d’une finale persistante, très distingué, avec un joli potentiel d’évolution. Le 2011 est plus souple, de couleurrubis soutenu, corsé au nez comme en bouche, avec ses notes de fraise des bois surmûrie, tout en complexité aromatique, aux taninsronds mais présents, parfait aujourd’hui sur un poulet aux amandes ou des côtes de veau grand-mère. Très beau 2010, tout en couleur et en matière, au nez riche de framboise mûre, dense et gras, d’une jolie concentration, de belle garde. Dans la lignée, le 2009, d’une texture très généreuse, est un grand vin dense, complexe, aux nuances de kirsch.
Château FRANC LARTIGUE
(SAINT-ÉMILION) Elisabeth et Jean-Pierre Toxé - Vignoble Marcel Petit 6, chemin de Pillebois 33550 Saint-Magne-de-Castillon Téléphone :05 57 40 33 03 Email : contact@vignobles-petit.com Site : www.vignobles-petit.com
La Scea des Vignobles Marcel Petit, fut créée en 1986 par Marcel Petit avec l’acquisition du Château Pillebois en Castillon Côtes de Bordeaux. Dès 1988, la société s’est enrichie avec les ChâteauxFrancLartigue et Grande Rouchonne (Saint-Émilion), puis, en 1997, la gestion des vignobles est confiée à Élisabeth et Jean-Pierre Toxé, respectivement fille et gendre de Marcel Petit. Le terroir est constitué de sable et de graves, les sols sont travaillés un rang sur deux, les autres rangs étant engazonnés. Toutes les fertilisations sont faites avec des fumures organiques naturelles à faible teneur azotée mais riches en humus. Domaine en démarche qualitative tout en respectant l’environnement (certification HVE 3 - ISO 1401). Pour Jean-Pierre Toxé, “le 2016 a une belle maturité, volumes satisfaisants, un vincharpenté, des degrés élevés (13-14°), gros potentiel, notamment sur Saint-Émilion.” Ventes en 2017 : Saint-Émilion 2014 puis, en mai, les 2015, Côtes de Castillon 2014, et en Septembre 2015, Tradition fût de bois 2015. Sortie de “L'Embellie 2015” (Merlot) en Septembre. Vous allez apprécier ce Saint-Émilion GC 2014, issu de vignes de 42 ans, assemblage de 70% de Merlot et parts égales de CabernetsFranc et Sauvignon, vieilli 12 mois en barriques dont 1/3 de fûts neufs, d’une robe rouge cerise limpide, développe un nez de griotte mais aussi des arômes de cassis et de pivoine et une bouche fraîche aux taninsfondus, un vin qui demande une cuisine riche, comme, par exemple, un pigeon en compote de cèpes ou un mignon de veau orloff gratiné. Très joli 2013, parfumé et fin, tout en bouche, à dominante de rondeur, tout en nuances aromatiques (cerise noire, cannelle), tout en séduction. Excellent 2012, alliant puissance et distinction, charnu, où dominent la prune et l’humus, avec des nuances de fruits rouges cuits, de bouche riche, aux tanins équilibrés. Le 2011, savoureux, de belle robepourpre soutenu, aux notes de framboise et de cannelle, d’une grande harmonie, très parfumé, séveux, généreux et persistant aux papilles, à déboucher sur une côte de veau panée à la milanaise ou un pigeon aux légumes, par exemple. Le Castillon Côtes de Bordeaux Vieilles vignes Château Pillebois 2014, 95% Merlot et 5% Cabernet-Sauvignon, riche en bouquet comme en matière, charnu, qui mêle couleur et structure, avec ces notes de cerise et d’humus.
“Le Château connaît une deuxième vie depuis 2013, nous raconte François-Thomas Bon. Nous avons acheté la maison principale fin 2010, et après une longue réflexion, la décision de refaire la totalité des bâtiments a été prise en 2013. Les nouveauxchaisultra-modernes répondent au niveau d’exigence qualitative et technique que nous souhaitons. Les parcelles sont plantées sur 3 profils distincts : les sols marquées par la gravefine, les parcelles sur argilo-calcaire et enfin les sols sablo-argileux très riches en minerai de fer. Nous avons fait le choix d’être en agriculture bio, dans le respect des sols et de la nature (les Saint-Émilion sont AB dès le millésime 2013, les Bordeaux, à partir du millésime 2016). La propriété compte 5 ha en Saint-ÉmilionGrand Cru et 6 en Bordeaux ou Castillon Côtes de Bordeaux, ainsi que les parcelles de blanc car les vignes se trouvent sur la commune de Gardegan-et-Tourtirac.” Bénédicte Bon propose en Saint-Émilion les 2013, 2014, et fin 2017, les 2015; en Bordeaux Supérieur les 2013, 2014 et les 2015 au printemps, en blancs, les 2014 puis les 2015 en Juin. “Le 2016, nous dit-elle, rejoint la série des 2009 et 2010, a bénéficié d'une année gorgée de soleil, il est fruité, coloré, tannique, de garde, et, en plus, la quantité est présente !” Beau Saint-ÉmilionGrand CruChâteau La Grâce Fonrazade 2014, alliant une finessetannique à une structure en bouche persistante, d’une très jolie finale avec des notes de fumé et de fraise des bois surmûrie, de belle garde. Le 2013, 75% Merlot noir, 15% CabernetSauvignon et 10% Cabernetfranc, de couleur grenat, aux tanins savoureux, est très bien élevé, tout en nuances aromatiques, avec des notes de cerise confite et de poivre, de belle amplitude au palais, où s’esquissent des nuances de grillé et de réglisse, d’une grande persistance. Le 2012, d’une belle concentration d'arômes (cassis, épices...), ample, de belle charpente, de couleurpourpre, très bien élevé, de bonne garde, naturellement. Le Saint-ÉmilionGrand Cru Persevero du Château La Grâce Fonrazade 2014, 100% Merlot noir, alliant fermeté et rondeur, aux tanins riches, de robeintense, au nez persistant avec des nuances de fruits à noyau et une pointe d’épices douces, est très équilibré. Il y a aussi le Bordeaux Supérieur rouge Château de Gardegan 2014, 100% Merlot noir , aux notes de fruits rouges mûrs (cerise, cassis), de bouche corsée, le BordeauxroséChâteau de Gardegan, 100% Merlot noir, de belle teinte, aux notes de fraise et de rose, et ce Grand Vin Blanc du Château La Grâce Fonrazade, pur Sauvignongris, un Vin tout en nuances d’arômes, tout en subtilité, parfait sur des sushis.
“Après mes études de biologie moléculaire spécialisées en microbiologie, en œnologie et ampélologie suivies d’une expérience dans le conseil et la direction de domaines viticoles, précise François Despagne, ma famille me confie cette propriété en 1996.” Il élève soigneusement son très beau Saint-Émilion GCC 2014, de bouche charnue, de roberubis, au nez concentré (violette et cassis), aux tanins bien fondus mais présents, persistant en finale. Joli 2013, très bien élevé, tout en nuances avec des notes de griotte et de cannelle. Beau 2012, tout en couleur et en matière, au nez de griotte et de fumé, riche et gras, tout en nuances aromatiques, très bien charpenté, d’un bel équilibre en bouche, aux tanins denses et savoureux. Le 2011, puissant, savoureux, est riche en couleur comme en charpente, aux tanins amples, corsé, tout en bouche, chaleureux, au nuances de fraise, de truffe et d’humus. Le 2010, intense, associe finesse et charpente, est très parfumé (truffe, groseille), aux taninsfermes.
Vignoble de 14 ha sur sol et sous-sol argilo-calcaire (62% Merlot noir, 25% Cabernetfranc, 10% Cabernet-Sauvignon et 3% Malbec), avec une moyenne d’âge des vignes de 30 ans (labour des sols, vendanges manuelles triées, élevage en barriques...). Ce Saint-Émilion GC 2014 est particulièrement savoureux, corsé, aux taninssouples, où se mêlent la griotte bien mûre, le poivre et la fraise des bois, de robe grenat soutenu, un vin dense au nez comme en bouche. Le 2013 se goûte très bien, de bouche charnue, de robepourpre, au nez concentré (mûre et cassis), aux tanins fondus, tout en charme. Beau 2012, de robe brillante, aux senteurs de fruits rouges cuits, avec une bouche qui dévoile des tanins fondus mais bien présents, d'une belle longueur. Le 2011 poursuit une jolie évolution, complexe, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins mûrs et riches, élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue, de bouche chaleureuse. Le 2010 mêle concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance, aux notes de cuir et de fruits confits, de belle charpente. Le 2009, corsé, est ample et flatteur, généreux, fin mais charnu, avec des senteurs de violette, groseille et d’épices que l’on retrouve au palais, charmeur.
Château LANIOTE
(SAINT-ÉMILION) Arnaud et Florence de la Filolie 3, La Niotte 33330 Saint Emilion Téléphone :05 57 24 70 80 Email : contact@laniote.com Site : www.laniote.com
Le Château est dans la famille d’Arnaud de la Filolie depuis près de deux siècles. Le vignoble de 5 ha, orienté principalement sud-est, est d’un seul tenant sur le haut du plateau argilo-calcaire de Saint-Émilion. L’encépagement est de 80% de Merlot, 15% Cabernetfranc et 5% Cabernet-Sauvignon, ce qui permet un bon équilibre des caractères olfactifs et gustatifs. L’âge moyen du vignoble est de 35 ans, vendange manuelle, vinifications traditionnelles avec éraflage total et tri des raisins, cuvaison longue, maîtrise des températures, pressurage vertical modéré, fermentationmalo-lactique en fûts neufs, vieillissement 12 mois en fûts de chêne. Au sommet, et on le comprend aisément quand on débouche ce Saint-Émilion GCC 2014, généreux, charnu, un vin de belle robe grenat, délivrant des arômes d’épices et de fruitscuits, riche et volumineux en bouche, de très belle évolution comme en atteste ce 2009, splendide, d’une robepourpre, aux notes de fruitscuits (cassis et framboise) et de cuir, est un vin dense et corsé, avec des tanins amples, riches, fondus, à prévoir avec, par exemple, un filet de bœuf en gelée à la mousse de foie gras ou des feuilletés aux morilles.
Au sommet. “Nous accroissons notre effort pour la culture en biodynamie, nous explique Philippe Genevey, nous avons fait les 2015 et 2016 en suivant ses principes. Depuis deux ans, nous observons des améliorations dans le végétal et le fruit. Nous faisons des préparations de plantes et de silice uniquement pour traiter la vigne. C’est une originalité importante ici et nous mettons encore plus en valeur notre terroirde la haute terrasse de Saint-Émilion que nous partageons avec Cheval Blanc, Petrus et Figeac. Nous nous situons sur l’ancien lit de l’Isle, une rivière qui passait il y a deux millions d’années. Nos vins ont reçu d’excellentes notes, il faut dire que nous mettons tout en œuvre au service de la qualité : sélections très poussées ce qui induit maintenant la production de trois vins, Château la Marzelle, le Grand Cru Classé, Château Prieuré La Marzelle et un troisième vin, L de La Marzelle. Nous faisons des sélections drastiques à la réception de vendanges, nous ne nous contentons plus de sélections parcellaires mais nous choisissons grain par grain. Les baies sont calibrées, les plus grosses seront saignées, et, nous réservons les plus petites et mûres au grand vin. Avec la culture en biodynamie, nous avons observé une diminution des Ph. C’est intéressant pour la couleur qui offre de beaux reflets violets, la tenue en bouche, la droiture du vin, les arômes de fruitsfrais bien préservés et purs.” Vous allez aimer ce Saint-Émilion GCC 2014, élevé 100% bois neuf, de couleur grenat intense, au nez profond et complexe avec des notes de fruitsrouges (cerise) et un côté un peu fumé. En bouche, les tanins sont déjà fondus, les fruits très présents avec une touche légèrement boisée et parfaitement fondue. Le 2013, marqué par les fruits noirs (griotte, pruneau), de bouche pleine, ample et velouté, d’une belle concentration, est tout en charme. Remarquable 2012, très gourmand, de robepourpre, intense, aux tanins riches, très équilibré, très charnu, au nez dominé par les fruits rouges et la truffe, de bouche puissante et fondue à la fois, d’évolution prometteuse. Le 2011, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits rouges mûrs, est structuré, d’une belle ampleur, complexe, un vin encore jeune, qui demande à se fondre. Superbe 2010, un très grand vin, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez distingué et persistant de fruits noirs et d’épices, aux tanins bien enveloppés, un vin puissant, de belle matière, de bouche riche et harmonieuse, de garde, naturellement. Le 2008 est velouté, complexe avec ces nuances de fruits mûrs et de notes vanillées, d’une grande netteté, c’est un vin complet, ample et très équilibré, et poursuit une très belle évolution, même s’il se goûte parfaitement, actuellement. Le 2007 est vraiment très bon, avec une jolie fraîcheur, un vin minéral, tendu, où se développent des connotations de mûre, de groseille et de fumé, corsémais velouté, avec cette bouche soyeuse en finale. Le 2006, complexe, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux tanins mûrs et riches, est classique et puissant, élégant, avec de la matière, et poursuit une évolution prometteuse. Le 2004 est chaleureux, au nuances de fraise cuite, de truffe et d’humus, parfait sur un sauté de veau et de rognon à la crème ou un tournedos aux cèpes.
Au sommet, tant ce cru possède une véritable typicité, marqué par une alliance entre la finesse et la richesse, le tout lui conférant un potentiel de garde conséquent. On y voit aussi toute la force du Cabernetfranc, sous-estimé par rapport au Cabernet-Sauvignon. Une propriété de 6,50 ha. Sol et sous-Sol : 70 % silico-graveleux, 30% sables humifères. Âge moyen du vignoble 30 ans, 65% Merlot, 35% Cabernetfranc, vendanges manuelles à la cagette et tri manuel. Cuvaison : 3 à 4 semaines selon les années, puis élevage en barriques de chêne renouvelées par moitié, de 12 à 16 mois. “Je suis très fière du 2014, nous raconte Brigitte Tribaudeau, un vin qui a du corps. Il est formidable, il a tout pour lui, il est concentré, belle couleur rouge foncé, des arômes de fruits rouges, c’est un super millésime, j’ai le sentiment que c’est le meilleur vin que l’on ait fait à Mauvinon depuis 25 ans, c’est dire la qualité… Le 2016 est très prometteur. Pour la première fois, nous avons vinifié les 2015 et 2016 sans soufre. C’est notre envie, notre idée, de ne pas mettre de soufre après les malos. Je pense que c’est l’avenir, cela correspond au désir de la clientèle aussi. Nous avons construit un nouveauchai flambant neuf où nous avons vendangé le 2016, nous avons opté pour des petites cuves thermorégulées, de forme trapue pour faire de meilleures extractions, des pigeages, nous procédons à un encuvage gravitaire, échangeur tubulaire à froid pour refroidir très rapidement la vendange, cela nous a permis de faire une semaine de pré fermentaires à froid à 4°. Notre cuvée haut de gamme Gabriel Lauzat n’est produite que pour les meilleurs millésimes 2008, 2009, 2010, 2012, 2014. Un vin vendangé de nuit pour préserver la fraîcheur des raisins, un vin plus concentré, vinifié dans de petits contenants, vieillissement en barriques neuves, de chauffe douce, ce qui donne au vin un légerboisé au vin. J’ai en projet de passer Mauvinon en biodynamie.” Superbe Saint-Émilion GC 2014, qui dégage des arômes de baies rouges soulignées par des notes de poivre, un très beau vincharnu, complet et complexe, déjà séducteur mais de belle évolution. Le 2013 est particulièrement charmeur, de bouche corsée, aux connotations de cerise, de sous-bois et d’épices, aux tanins étoffés, parfait sur une terrine de ris de veau aux girolles ou des cotelettes d'agneau aux aubergines frites. Le 2012, où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges à noyau bien mûrs, est riche en couleur comme en charpente, d’une belle longueur, tout en élégance, comme le 2011, harmonieux, aux connotations fruitées et épicées, aux taninsronds, classique et soyeux, avec de la matière. Il y a aussi la cuvée Gabriel Lauzat 2012, d'un beau rouge profond, au nez persistant, aux connotations d'humus et de petits fruits noirs bien mûrs, tout en finessetannique, de bonne structure, de garde.
La famille Dubois est entrée en viticulture en 1885. Un siècle plus tard, Richard, fils de Jean et Simone Dubois, reprend l'exploitation familiale avec son épouse Danielle. Tous deux sont œnologues. En 1985, l'exploitation grâce à l'amour qui a été porté par les parents de Richard, est en excellent état et présente une belle infrastructure. Dès ce moment là, une philosophie, un plan, sont établis : contrôle rigoureux des rendements (avec une mise au régime stricte des vignes), contrôle de l'état qualitatif du vignoble, vendange et vinification parcelle par parcelle, cépage par cépage, terroir par terroir, et retour à un élevage raisonnable en fûts. “Les Grands Vins de Bordeaux s’éloignent de plus en plus de la tradition, écrit Danielle Dubois, du respect des équilibres entre le terroir, les Cépages, et le Vigneron responsable de l’élevage. En ce qui concerne la qualité, la conceptualisation technologique du vin a permis un grand bond en avant. Hélas, l’arrivée de quelques “gourous” conséquence de la Mondialisation, amène les concepteurs de vin à penser “uniforme”. Qu’il soit de Bordeaux ou de Taïwan, il faut faire le vin selon leurs critères, leurs absolutismes, pour qu’il se vende et se vende cher. Cette vue à court terme, où seul l’intérêt économique dirige, n’est pas pour nous plaire. Nous ne voulons pas de standardisation dans la création d’un Grand Cru. L’élaboration d’un cru n’est pas une industrie, soumise aux normes, ce n’est pas une activité qui souffre de se plier à la lourdeur, à la furie législative, au logo adelphe, aux écotaxes, au numéro de lot etc… Nous avons donc choisi, sur la commune de Saint-Sulpice-de-Faleyrens (le pied de Saint-Émilion), une magnifique croupe graveleuse sur laquelle nous avons, jour après jour, utilisé tout notre savoir-faire ancestral et notre interprétation des usages modernes pour permettre à ce mamelon de nous offrir le plus grand fruit possible ! Enfin, pour respecter au maximum ce grand fruit, nous bannissons tout appareil mécanique (érafloir, pompe, etc…). Nous présentons Château Orisse du Casse, 2014, il est supérieur au 2013. Le 2015 est à l’élevage, il a beaucoup plus de structure, la couleur est très profonde. Pour le P. du Roy sont à la vente les 1998, 1999 et 2002. Pour la cuvée Arthémis, c’est le 2005, et bientôt le 2008. J’ai la volonté de garder les Vins en caves, de les laisser vieillir afin de les présenter aboutis.” Elle a raison et on le voit avec son Saint-Émilion GC 2014, parfumé, aux notes typiques de mûre, de belle structure, aux taninssoyeux mais bien présents, un vin généreux et souple. Le 2011, de belle couleur, charnu, avec des arômes intenses (truffe, cassis, sous-bois) et persistants, poursuit son évolution comme le 2010, avec ces nuances se définissant par des senteurs de framboise, de fraise des bois, un vin de couleur profonde aux reflets violacés, aux tanins amples, tout en bouche, de garde. Le 2009, aux tanins savoureux, d’une jolie concentration, aux notes de cassis, de cuir et de fumé, est bien corséet s’apprécie avec un lièvre en terrine ou un mignon de veau à l'embeurrée de chou. Belle cuvée Arthémis 2005, de couleurpourpre, aux notes de fruitsrouges et d'humus, velouté, au bouquet très fin, de bouche puissante, ample, aux tanins denses et souples à la fois, qui commence à se dégusqter pleinement, à prévoir sur un filet de veau en croûte de cèpes ou une poularde truffée aux légumes, par exemple. “Ce cru, en quantité très limitée, est avant tout et surtout l’expression d’un beau d’un grand terroir, seul capable de nous offrir un magnifique fruit. Nous nous contentons de respecter ce fruit en bannissant pour une grande partie les manipulations mécaniques. Ce nectar arrive jusqu'à vous notamment sans avoir subi de pompage (nous déplaçons dans un premier temps le moût puis par la suite le vin uniquement par gravité). Non filtré, ce cru est l’expression même du fruit au naturel, de la structure en dentelle liée au solcalcaire.”
Les propriétaires du Domaine de la Paleine (voir Anjou-Saumur) sont tombés sous le charme de cette propriété, déjà mentionnée en 1762 sur la carte de Belleyme. Le vignoble de 3 ha, situé au pied du coteau sud de Saint-Émilion, bénéficie d’un ensoleillement idéal. Terres légères sur fond argileux, faiblesrendements. “Notre Saint-ÉmilionGrand Cru offre un très joli fruit expressif, précis au nez comme en bouche. C'est un vin croquant et au style sincère, c'est un peu “la marque de fabrique” de Pasquette, explique Marc Vincent. Les vignes ont 35 ans de moyenne d’âge, l’encépagement est à forte dominante de Merlot 80%, 10% de Cabernetfranc et 10% de Cabernet-Sauvignon. J’ai l’intention d’ailleurs de diminuer les plants de Cabernet-Sauvignon au profit du Merlot. Nous avons effectué notre première vendange en 2010. Nous sommes en Bio, tout comme au Domaine de la Paleine. J’ai un objectif de qualité très fort, les rendements sont limités, les tris sélectifs, je souhaite aussi positionner le vin dans un excellent rapport qualité-prix, raisonnable. Je veux, en effet, qu’il plaise au consommateur et qu’il ait envie d’en racheter.” C’est le cas avec ce Saint-Émilion GC 2014, d’une belle couleur aux reflets violets, alliant structure et distinction, très classique, très parfumé, avec ces notes d’humus et et de fruits surmûris, un vin où l’élégance prime, tout en bouche. Très joli 2013, à la fois fin et corsé, avec ses notes de mûre, de violette et d’épices, qui développe des taninsvelouté. Le 2012 est d'une grande élégance, au nez subtil où dominent la prune, le cuir et la griotte, aux taninsdenses, d'une jolie finale, de belle évolution.
Château PIGANEAU
(SAINT-ÉMILION) Jean-Baptiste et Vincent Brunot 1, Jean-Melin 33330 Saint-Émilion Téléphone :05 57 55 09 99 Télécopie : 05 57 55 09 95 Email : vignobles.brunot@wanadoo.fr Site : www.vignobles-brunot.fr
Au sommet. Vincent Brunot poursuit la tradition familiale qui est de privilégier le fruité et de réduire l’apport de bois neuf. Les vins sont toujours élevés une année en barriques mais avec seulement 25% de bois neuf, on obtient des vins plus veloutés, plus fruités, séduisants avec une aptitude à vieillir mais aussi aptes à être appréciés dans leur jeunesse. Nous restons raisonnables dans l’élevage en barriques qui ne doit pas masquer notre joli terroir de sables et de graves, et privilégions le bon rapport qualité-prix.” “Château Le Gravillot, poursuit Vincent Brunot, est une toute petite cuvée, 6000 bouteilles produites sur un hectare d’un très joli terroir sur le plateau de Néac, tout proche de Pomerol, cela fait partie de nos plus belles parcelles. Nous l’élevons 100% en barriques neuves, c’est un vin concentré, avec de la matière. Au Château Piganeau, nous aménageons l’entrée pour recevoir les visiteurs, développons un accueil œnotouristique dans le chai, ce qui nous permettra aussi de participer aux journées “Portes ouvertes” de Saint-Émilion. Il y a une entréepaysagée qui offrira un meilleur accueil. Nous avons l’avantage d’être au bord de la route près de Libourne, pas très loin de Saint-Émilion, c’était logique d’organiser cette “vitrine” pour recevoir les visiteurs au Château Piganeau.” “Le 2016 est un grand millésime que ce soit dans nos trois propriétés, en Bordeaux, en Lussac Saint-Émilion ou dans notre Grand Cru de Saint-Émilion, nous explique Vincent Brunot. J’aime privilégier le fruit plutôt que le boisé, j’aime les vinsharmonieux, souples et équilibrés, d’une belle élégance. Le terroir de Piganeau est composé de sables cela donne beaucoup de finesse dans les tanins du vin, en 2015 nous avons beaucoup de matière. Le 2015 est très belle année, vin très équilibré avec des degrés maîtrisés, belle couleur, beaucoup de matière, un vin plus corsé mais très harmonieux que l’on pourra apprécier dans sa jeunesse grâce aux tanins bien mûrs, la bonne maturité des raisins a apporté de la souplesse mais le vin a un joli potentiel de garde. Nous commercialisons actuellement Château Tour de Grenet 2015 et Château Maledan 2015, des vins délicieux. Château Maledan 2012, 2014 et 2015 sont à la vente, cette propriété est située sur le plateau de l’Entre-Deux-Mers. 13 ha sur un terroir homogène d’argile et de graves. Un terroir plus chaudqu’à Lussac. Les raisins arrivent facilement à maturité, des vinsfruités, très gourmands, très accessibles. Mon épouse Béatrice m’aide, elle travaille à temps partiel avec moi, elle s’occupe de la partie administrative et de l’accueil des clients.” On excite ses papilles avec ce Saint-Émilion GC 2014, parfumé, associant couleur et matière, très équilibré, aux tanins mûrs et structurés, au nez de cassis, de griotte et d’épices, ample en finale. “Château Piganeau 2014, 100 % Merlot puisque nous n’avons plus que des Merlots sur la propriété, est un vin un peu plus souple, sur le fruit, grande finesse des tanins. Nous avons eu une très belle arrière-saison, un été indien qui a permis de concentrer les baies juste avant les vendanges. Depuis quatre ans nous faisons un légerboisé, nous renouvelons par tiers nos barriques de chêne français. L’idée est d’avoir un boisé pas trop prononcé qui laisse le fruité s’exprimer pleinement.” Le 2012, épicé au nez, solide et structuré, de couleur profonde, avec cette bouche où prédominent le cassis bien mûr et le cuir, est un beau vin très charmeur et très abordable. Le 2011 est dans la lignée, bien dense, est très bien charpenté, riche, parfumé, aux notes de fruits mûrs, tout en bouche, un vin riche, au nez intense et complexe (fraise des bois, violette, cuir…), de couleurprofonde, d’un bel équilibre, aux tanins savoureux, et s’accorde parfaitement avec une épaule d'agneau braisée ou un chapon rôti. Le 2009, vraiment remarquable, est structuré, élégant, avec des taninsveloutés, associant distinction et richesse, au nez présent avec des notes de violette, de réglisse et de pruneau, ample et persistant en bouche. Le 2008, aux tanins amples, charpenté, est un vin de belle structure, au bouquet subtil et intense à la fois (griotte, groseille, poivre...), tout en persistance.
Un vignoble de 4 ha, sur sables siliceux et profonds et de crasses de fer en sous-sol, avec une moyenne d’âge des vignes de 48 ans (80% Merlot et 20% Cabernetfranc). Le suivi du vignoble est permanent afin de préserver au maximum les sols (sables profonds, graves...) et de respecter les vignes. Ce soin particulier et constant, quelle que soit la saison, nous amène tout naturellement à des pratiques culturales raisonnées et raisonnables. La taille, élément fondamental de la qualité, est précise et limite ainsi les rendements, gage d'excellence. Au chai, on applique le même souci de perfection et de modernité maîtrisée. Vendanges manuelles en cagettes, tris sévères, tapis roulants et tables vibrantes pour une vinification parcellaire, dont une partie est réalisée en "vinification intégrale" (baies de raisins entières), une pratique qui confère au vin un soyeux et une élégance subtils et délicats. Marie-Christine Prince met en vente cette année les 2011, 2012, 2013 et 2014. Elle considère le 2016 “très prometteur, équilibré, fruité, avec de bons tanins, bien coloré, seul hic, une quantité réduite : 43 à 44 hl/ha. Un nouveauvin pour 2017 : la Cuvée Offrande 2015.” Tout cela explique ce beau Saint-Émilion GC 2014, un vin de belle robe grenat, délivrant des arômes d’épices et de fruitscuits, puissant et volumineux en bouche, de belle évolution. Le 2011, séduisant avec ces notes de framboise et de griotte très mûres, très aromatique, d’une jolie finale, ferme, à dominante de rondeur. Quant au 2010, il dégage un bouquet complexe où s’entremêlent des notes de cassis et de cannelle, un vinharmonieux, de belle matière. Il y a également cette Cuvée Offrande du ChâteauClos des Prince 2012, mêlant structure et charnu, avec des arômes de fruits rouges mûrs, de cannelleet de fumé, aux tanins équilibrés, un vin riche, d’une belle longueur, à déboucher, notamment, sur des feuilletés de cèpes au foie gras ou un poulet farci.
Un vignoble familial (depuis 5 générations) de 8 ha d’un seul tenant. La génération actuelle maintient la tradition en travaillant avec passion les Merlot (75%) et Cabernetfranc (25%), plantés sur des sols argilo-sableux sur crasse de fer et sables anciens. Labours, vendanges manuelles, vinification traditionnelle, élevage en barriques neuves renouvelées par 1/3 chaque année... Philippe Warion propose à la vente cette année les 2011, 2012, 2013 et 2014. Il considère le millésime 2016 “exceptionnel, il a tout : puissance, rondeur, bouquet, charpente, équilibre, des tanins très doux, une belle couleur, et, en plus de la qualité, il conjugue la quantité. C'est le millésime que tout vigneron aimerait retrouver chaque année.” Savoureux Saint-Émilion GC 2014, qui mêle concentration aromatique, rondeur des tanins et persistance en bouche, aux notes très caractéristiques de cuir et de fruits confits, parfait, par exemple, avec un lapin en cocotte aux boulettes ou un chaud-froid de cailles. Le 2013 est très réussi, fin et élégant, avec de la matière, de belle couleur soutenue, au nez où dominent les baies rouges et la mûre, mêlant charpente et rondeur. Excellent 2012, dense et puissant au nez comme au palais, avec ses taninssoyeux, au nez de fruitscuits (myrtille, fraise des bois), de bouche finement épicée. Le 2011, dense et très parfumé (mûre, humus), avec des taninsronds mais présents, est un vin qui emplit bien les papilles, d'une finale très savoureuse. Très beau 2010, riche, aux tanins denses, ferme, très bien élevé, tout en nuances d’arômes (griotte, groseille, cannelle), de bouche riche et persistante, très équilibrée, dominée par les fruitscuits. Le 2009 séduit toujours autant, de couleur profonde, complexe au nez (pruneau, épices), de bouche flatteuse et riche à la fois, aux nuances de cassis et de poivre noir, d’une jolie finale finement épicée, avec des taninsveloutés. Le 2008, harmonieux, tout en finesse, aux tanins riches, légèrement corsé comme il se doit, est très représentatif de ce beau millésime classique bordelais, au nezcomme au palais (griotte, cannelle, sous-bois...), d’une matière soyeuse.
Château CLOS de SARPE
(SAINT-ÉMILION) Jean-Guy Beyney - Scea Beyney Place du 11 Novembre 1918 33330 Saint-Christophe-des-Bardes Téléphone :05 57 24 72 39 Télécopie : 05 57 74 47 54 Email : contact@closdesarpe.com Site : www.clos-de-sarpe.com
Ancienne propriété du Baron du Foussat de Bogeron, achetée par Jean Beyney en 1923.
Reprise par son fils Yvan Beyney en 1950; cette propriété familiale est actuellement dirigée par Jean-Guy Beyney - aux cotés de son épouse Christine - qui représentent la 3e génération et en assurent la vinification avec passion, sérieux et savoir faire. Très beau Saint-Émilion GCC 2015, ample, qui mêle finesse et richesse d’arômes, de bouche suave, très parfumée (fruits rouges cuits, cannelle), riche en couleur comme en charpente, un vin d’une belle finale, de garde Le 2014, aux notes de cassis mûr, d’épices et de fumé, très bien élevé, est remarquable, riche et savoureux en bouche. Le 2012 est de charpente élégante, aux tanins présents et fondus à la fois, ample, d'une belle finale, tout en nuances avec des notes de griotte, de fumé et d'épices. Le GC 2011 mêle charpente et finesse, de bouche puissante, un vingras et corsé, très harmonieux, tout en complexité aromatique, avec des taninsronds, un vin parfait sur des rognons de veau à la moelle ou un filet de bœuf à la truffe et fleur de sel.
Au sommet. Les 11 ha de vignes bénéficient d’un sol graveleux et argilo-siliceux avec un sous-sol très ferrugineux permettant aux vignes âgées de 40 ans de produire le meilleur. L’encépagement est réparti pour 75% de Merlot et 25% de Cabernetfranc. Les fermentations sont longues et surveillées, le vieillissement se fait en fûts de chêne. Coup de cœur pour ce Saint-Émilion GCC 2014, riche en couleur comme en arômes, avec ces notes de prune mûre et de poivre, intense au nez comme en bouche, un beau millésime, ample et chaleureux. Le 2013 est parfumé, ample, séveux et persistant, avec ces notes de fraise et de griotte, riche en couleur, alliant finesse et structure, aux taninssoyeux, de bouche franche, où se retrouvent des connotations de framboise mûre et de sous-bois. Le 2012 est riche en arômes, d’une belle structure avec beaucoup d’élégance, aux notes de fruits, de cannelle et d’humus, très équilibré au nez comme en bouche, très typé. Le 2011, de couleur soutenue, est structuré, aux senteurs intenses, de charpente élégante, très parfumé (fruitscuits, poivre), un vin complexe, d’une belle finale. Superbe 2010, au nez puissant et subtil à la fois, tout en bouche, avec des connotations de petits fruits mûrs (cassis, cerise noire...) et de cuir, un vin dense, de garde. Beau 2009, au nez délicat où dominent le cuir et la griotte, d’une jolie concentration, avec des tanins savoureux, un vin de couleur profonde, idéal avec des côtes de veau à la paysanne ou des cuisses de poulets farcies. Le 2008 se goûte parfaitement bien, très classique de ce beau millésime libournais, un vinqui a des nuances de truffe et de framboise, aux taninssouples, mêlant charpente, élégance et puissance aromatique, de couleurpourpre. Le 2007 a une bouche fondue particulièrement séduisante, des tanins mûrs, une belle finale avec des nuances de fraise des bois et de truffe, très équilibré. Le 2006, dense, complexe, développe des arômes intenses (cassis, sous-bois, cuir) et persistants, parfait aujourd’hui avec un tournedos aux cèpes ou une terrine de ris de veau aux girolles, notamment. Le 2005 est vraiment remarquable, d’un beau rouge profond, au nez persistant, aux connotations d’humus et de petits fruits noirs bien mûrs, tout en finessetannique, suave et de bonne structure. Le 2004, surprenant par sa tenue, est corsé, au nez marqué par la prune, riche et rond à la fois, avec ces notes de cerise mûre en finale, de bouche fondue comme ce 2001, intense, velouté, très parfumé, tout en bouche, aux nuances de cassis mûr et d’épices, harmonieux. Beau 2000, avec ces arômes subtils de fruits surmûris et de cannelle, un vin typé et très structuré, d’une belle complexité. Voir le Château Le Caillou, à Pomerol.
Au sommet. De forte personnalité, les frères Appollot, Alain et Joël, continuent d’appliquer la même philosophie que leur père, Guy Appollot. Des vignerons qui s’adaptent à leur terroir et savent en tirer le meilleur vin possible, grâce à l’anticipation, au sens de l’observation et à leur grande expérience. Chaque année, ils essayent de tirer la quintessence du millésime, avec humilité, s’effaçant devant la Nature, qui reste reine. “C’est quand on rentre du très bon raisin que l’on fait du très bon vin” ! “Cette année, les 2013, 2014 et 2015 sont à la vente, nous dit Alain Appollot. Le 2013 est un vin assez facile, plutôt sur sur le fruit, pas besoin de les faire vieillir longtemps. Le 2014 est un vin aromatique plutôt sur la finesse, je conseille 3 ou 4 ans de garde. Le 2015 est un millésimecharnu, structuré, au bon potentiel de garde qu’il faudra laisser un peu vieillir pour vraiment l’apprécier. Il est très typéSaint-Émilion, c’est un très joli millésime avec de la finesse et d’élégance. Arômes bien présents de fruits rouges et même de fruits noirs, très jolie couleur profonde. En 2016, la très belle arrière-saison a été très bénéfique et a fait le millésime. C’est un très joli vin, les tanins sont riches et présents, un résultat qualitatif et quantitatif. Les degrés sont assez corrects sachant que l’on est dans une année chaude, néanmoins, le vin reste équilibré. Nous avons toujours le souci de travailler en amont dans les vignes pour apporter le meilleur raisin au chai. En 2016, nous nous sommes adaptés au climat en effeuillant moins pour protéger la vigne. Nous sommes toujours désireux de respecter la Nature, le millésime avec ses particularités. Nous nous investissons beaucoup pour offrir des vins à des prix très intéressants, notre rapport qualité-prix est imbattable, nous tenons à rester dans cette gamme de prix, car nous tenons à ce que le plus grand nombre de consommateurs ait accès à notre vin, à notre appellation de Saint-Émilion Grand Cru. Nous préférons produire des vins de plaisir, nous sommes contre les vins hyper concentrés, notre vin est apprécié et accompagne très bien tout le repas, notre récompense, à nous vignerons, est de voir une bouteille vide, ainsi le vin a plu !” Vous allez vous faire plaisir avec ce Saint-Émilion GC 2014, au nez délicat, mêlant puissance et finesse, de belle robepourpre soutenu, aux nuances de violette et de truffe, d’une grande harmonie, séveux, généreux aux papilles. Le 2013, médaille d’Argent Bordeaux, se goûte parfaitement, de roberubisprofond, généreux, un vin persistant au nez comme en bouche, tout en finesse, aux tanins fins, aux connotations de cassis mûr et de truffe en finale, à prévoir avec des côtelettes d'agneau aux aubergines frites ou des cèpes à la béarnaise. Remarquable 2012, médaille d’OrBordeaux, coloré et très parfumé, d’une jolie concentration en bouche, aux notes de fruits rouges et de réglisse, charnu, aux tanins bien soyeux mais bien riches. Le 2011, lui aussi médaille d’OrBordeaux, est excellent, parfumé (humus, griotte, mûre), tout en bouche, aux tanins amples, au nez complexe (violette, fraise des bois), alliant souplesse et charpente, chaleureux.
Au sommet, naturellement. Incontournable à Bordeaux, la famille Castéja est un négociant historique, et propriétaire de nombreux grands crus, dont le superbe Château Batailley, Classé 1er Grand Vin, le Château Beau-Site, Le Château Trotte Vieille, Domaine de L’Eglise... Elle vient de lancer La Grande Cave, le seul Site de vente entièrement dédié aux vins de Bordeaux: www.lagrandecave.fr
On fait remonter l'origine de son nom à une vieille dame qui habitait cette maison il y a plusieurs centaines d'années. La légende veut qu'à proximité du Château, au croisement de ses routes se trouvait un arrêt de diligence, et chaque fois qu'un attelage s'arrêtait, la vieille dame descendait en trottinant pour aller aux nouvelles d'où le nom Trotte Vieille. Voilà un superbe Saint-Émilion 1er GCC 2014, 50% Merlot, 45% Cabernetfranc, 5% Cabernet-Sauvignon, qui dégage un nez persistant où dominent des notes de griotte, de musc et d’épices (cannelle, poivre), aux tanins très équilibrés un grand vin de fort belle expression, de bouche puissante. Le 2013 développe un nez subtil où dominent le cuir et la griotte, d’une très jolie concentration en bouche, aux taninssoyeux, légèrement épicé comme il se doit en finale. Superbe 2012, volumineux, un vin riche et structuré, au nez épicé dominé par des senteurs de framboise, de poivre, de musc, alliant une charpente réelle à une belle rondeur en bouche, aux tanins très équilibrés, très typé, classique de ce millésime séduisant. Très beau 2011, avec une belle matière, un vin qui allie charpente et finesse, avec des senteurs de cuir et d’épices, aux taninssoyeux, où dominent les fruits mûrs et les sous-bois au palais, de bouche flatteuse et riche à la fois, savoureux avec des gésiers de volailles confits ou un sauté d'oie aux champignons de Paris. Exceptionnel 2010, riche en couleur, au nez complexe de fruits rouges à noyau et de fumé, aux tanins présents auxquels il faut donner le temps de se fondre. Dans la lignée, ce très beau 2009, avec des tanins mûrs et fermes à la fois, qui se révèle complexe au nez comme en bouche, dominé par les fruitsmacérés et l’humus, un vin ample et flatteur, de belle garde. Superbe 2008, tout en couleur et en matière, au nez délicat, avec ces notes très persistantes de fumé, de mûre et d’épices, chaleureux, classique, de bouche délicate marqué par les fruits noirs, de grande évolution. Savoureux 2007, au nez puissant et subtil à la fois, aux notes de cuir et de mûre, aux taninsgénéreux, avec cette bouche bien charnue et séduisante dominée par les fruits à noyau et la cannelle, un vin typé, que l’on appréciera sur un foie gras aux figues en feuille de brick. Le 2006, vraiment remarquable, avec des notes de cassis, de poivre et de sous-bois, aux tanins riches, d’un bon équilibre, allie une charpente réelle à un joli fondu aux papilles, de garde. Voir aussi le Château Batailley, à Pauillac.
D'une superficie de 20 ha, le Château est situé sur la commune de Saint-Émilion, au pied du coteau, à l'ouest de la cité médiévale, sur un sol tantôt silico-argileux, tantôt silico-calcaire avec Cela donne cet excellent Saint-Émilion GC 2014, 60% Merlot, 35% Cabernetfranc et 5% Cabernet-Sauvignon et Pressac, vieilles vignes âgées de 35 ans en moyenne, aux connotations de prune macérée et d’épices, ample, charnu et bien classique, à prévoir, notamment, sur une terrine de ris de veau aux girolles ou des côtes de veau grand-mère. Le 2012 se goûte très bien, un vin aux taninsfermes et fins à la fois, corsé, tout en bouche, très chaleureux, aux nuances de fraise, de mûre et d’humus. Le 2010, de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez persistant de fruits noirs et d’épices, aux tanins bien enveloppés, est un vin de belle matière, de bouche harmonieuse. Le 2009, de couleur intense, est charnu, d’une jolie rondeur, aux notes de groseille et de cerise mûres, de bouche savoureuse.
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(CÔTES DE BOURG) Jean-Pierre et Cédric Gorphe 20, chemin du Moulin Vieux 33710 Tauriac Téléphone :09 79 50 18 81 et 06 72 49 56 39 Télécopie : 09 70 60 05 96 Email : chateau.du.moulin.vieux@orange.fr
Au sommet. Au cœur du vignoble des Côtes-de-Bourg, Jean-Pierre Gorphe et son fils Cédric, s’attachent à tirer la quintessence de leur terroir en élevant des vins riches et parfumés, complexes et typés. Leur propriété s’étend sur 24 ha à l’ouest de la commune de Tauriac sur l’un des meilleurs terroirsargilo-calcaires de l’appellation. La vinification se fait dans la grande tradition du Bordelais, enrichie des techniques modernes (éraflage à 100%, macération très longue 21 à 30 jours selon les millésimes, contrôle permanent des températures). “Pour la récolte 2016, nous raconte Cédric Gorphe, on se demandait si on n’allait pas vendanger des raisins de Corinthe ! Heureusement, un orage salutaire le 11 septembre, a permis de regonfler les baies. Les Merlots étaient formidables, ce qui donne des vins très fruités, très ronds, avec des degrés à 13,5. Les Cabernets-Sauvignons étaient un peu moins réussis qu’en 2015, mais c’est un millésime vraiment réussi en qualité comme en quantité. A la vente en 2017, nous proposons le rouge 2014, riche en bouquet, dense, bien charnu, notes de cerise fraîche, belle finale soutenue. Le blanc sec 2015 et le rosé 2015 sont tout aussi séduisants.” En effet, on excite ses papailles sur ce superbe Côtes-de-Bourg Le Clos 2014, provenant des meilleures parcelles de vieilles vignes de plus de 50 ans plantées pour 50% de Merlot, 30% de Cabernet-Sauvignon et 20% de Malbec, rendement moyen de 25 hl/ha, très bien élevé en barriques..., le tout donnant ce vin velouté, aux arômes de fruits noirs et de sous-bois, ample et très chaleureux. Beau 2012, de robe violacée, parfumé (cassis, poivre et violette), puissant au nez comme en bouche, aux taninsfermes et soyeux à la fois, d’excellente évolution. Le 2011 est tout aussi réussi, de robe grenat intense, au bouquet complexe où se marient des notes fruitées et de sous-bois, très bien vinifié, riche et ample, idéal avec une échine de porc grillée à la purée d'aïl ou un poulet poché froid crème de poivron. Le 2010, très classique de ce grand millésime, ferme, un vin tout en bouche, tout en nuances aromatiques, au nez dominé par le cuir et les framboises. Remarquable 2009, d’une jolie concentration, puissant et subtil à la fois, aux notes de petits fruits mûrs et de truffe. Savoureux Côtes-de-Bourg 2014, riche en bouquet, dense et bien charnu, mêlant couleur et rondeur, avec ces notes de cerise et d’humus. Le Côtes-de-Bourgblanc 2015, est de belle couleurjaune pâle, avec un nezfrais de fleurs blanches et d’agrumes, très bien équilibré, aux connotations de petits fruitssecs et de poire au palais, de bouche distinguée, charmeur comme leur Chevalier du Moulin Vieux rosé 2015, tout en rondeur, toujours très gourmand.
Voilà un savoureux Cadillac Côtes de Bordeaux 2015, 70% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon sur coteaux argilo-graveleux, dense, parfumé (cassis, sous-bois), avec cette bouche tout en souplesse, aux tanins mûrs, rond et riche à la fois. Le 2014 est d’un beau rouge sombre, ample par ses arômes puissants de fruits mûrs, un vin charnu aux taninsfondus, persistant, de bonne garde. Le 2012, aux notes de fruits rouges frais, d’humus et d’épices, mêle concentration aromatique, finesse des tanins et puissance en bouche, et commence à s’apprécier pleinement, un vin que l’on peut associer, notamment, avec un rôti de bœuf aux pruneaux farcis ou un pigeon aux légumes. Joli Bordeauxblanc 2016, 50% Sauvignon, 45% Sémillon et 5% Muscadelle, vignes de 20 ans, de bouche fine, aux arômes de fruitsfrais et de fruitssecs, d’une longue finale parfumée, idéal avec des moules marinières ou des gravettes d'Arcachon à la bordelaise. Le rosé 2016, 50% Merlot, 50% CabernetSauvignon, est charmeur avec des senteurs de fleurs, de bouche délicate et vive, de jolie teinte pâle. Excellent Clairet 2015, 50% Merlot et 50% Cabernet-Sauvignon, également, de couleur soutenue, aux nuances de fleurs et d’épices, associant richesse et souplesse, gras et fraîcheur, d’un très bel équilibre, parfait sur un poulet sauté aux nouilles chinoises ou un gaspacho. Le Bordeaux SupérieurChâteau Laurétan 2014, Bio, 60% Merlot, 33% Cabernet-Sauvignon, 5% Cabernetfranc et 2% Petit Verdot, médaille de Bronze Concours des vins de Bordeaux 2015, est un très joli vin qui développe une bouche charnue, de roberubis, au nez concentré (violette et cassis), aux tanins bien fondus. Goûtez le Château Lestiac Cadillac Côtes de Bordeaux 2015, 60% Merlot, 40% Cabernet-Sauvignon, coteaux argilo-graveleux et argilo-calcaires, savoureux, riche, au bouquet intense et complexe où dominent le pruneau et les épices, de fort belle couleur. Le Château Tanesse Cadillac Côtes de Bordeaux 2014, 55% Merlot, 40% Cabernet-Sauvignon et 5% Cabernetfranc, coteaux graveleux et argilo-graveleux sur sous-sol calcaire, bien élevé également, charpenté, aux arômes de fruitscuits (cerise noire, groseille...), légèrement poivré, est de belle teinte grenat, dense au nez comme au palais, mais tout en rondeur au palais. Pour les marques, il y a ce Bordeaux rouge Croix de Marsan 2015, 70% Merlot, 20% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc, très réussi, de robepourpre, rond et corsé à la fois, aux nuances de griotte et de fraise des bois cuite, tout en bouche, le Bordeaux rouge Marquis de Bern 2015, mêmes proportions de cépages, parfumé, avec ces notes de sous-bois et de fruits mûrs (fraise, myrtille), de bouche fondue comme cet autre Bordeaux rouge Comte Delourmel 2015, de robe grenat, aux taninssouples, un vin ample en bouche, au nez où prédominent les fruits surmûris.
Les routes du Château Berthenon et de la famille Planteur-Ponz se sont croisées pour la première fois en 1953. C'est à cette époque que Paul Planteur (le grand-père) a racheté ce domaine viticole qui était quasiment à l'abandon. Il a transmis rapidement la propriété à ses enfants et ce sont eux (Léa et Henri) qui ont remis le Château en état et l'ont fait prospérer. Le relais a été transmis à la troisième génération (Thérèse et Thierry) depuis 1999. Le domaine s'étend sur 37 ha, composé de 80% de Merlot et de 20% de Cabernet-Sauvignon. Pour M. Szymanski, ses ventes se portent sur les 2015, 2014 et 2012 Tradition, et, pour les vins en fûts, les 2014 et 2015. Il considère que “le 2016 est exceptionnel, concentration, maturité, qualité et quantité sont au rendez-vous, c'est une Rolls”, nous dit-il. Remarquable Blaye Côtes de Bordeauxcuvée Chloé 2014, éraflage total de la vendange, fermentation malolactique en fûts, élevage sur lies fines en barriques neuves 18 mois, un vin avec de la matière, de belle couleur soutenue et avec des arômes de petits fruits rouges intenses (prune, cerise), d’une jolie finale et de très bonne évolution. Le Blaye Côtes de Bordeauxcuvée Henri 2014, avec des tanins fondus, complexe, est charnu et concentré, aux notes de cassis et d’épices. Le Blaye Côtes de Bordeaux rouge 2015, alliant finesse et charpente, à la robe cerise, aux reflets violets avec des arômes de framboise, riche en bouche, mêlant puissance et finesse, un vin aux tanins mûrs. Le 2014 est tout en souplesse, à prévoir sur une côte de bœuf. Joli Blaye BordeauxblancSauvignon 2015, frais et fin. Le Crémant de Bordeauxblanc, même cépage, aux bulles légères, de bouche vive où l’on retrouve l’amande fraîche et la pomme, est de mousse fringante, comme le Crémantrosé, qui sent la fraise.
Propriété familiale depuis 4 générations, où le fils, Julien, qui travaillait avec son père depuis huit ans, est désormais gérant. Un vignoble de 20 ha de vignes en culture traditionnelle, avec un souci de modernité. Beaucoup de soins sont apportés à la préparation des vignes (effeuillage et éclaircissage, vendanges manuelles pour les raisinsblancs et les rouges des meilleurs coteaux...). Excellent Blaye Côtes de Bordeaux rouge Réserve 2014, terroir argilo-graveleux, Merlot 60%, Cabernet-Sauvignon 40%, élevage en barriques, un vincharnu, avec des arômes fondus de sous-bois et de cassis, qui présente des taninssoyeux mais bien présents, parfait sur un tournedos aux cèpes ou un carré d'agneau rôti aux endives par exemple. Le Blaye Côtes de Bordeaux rouge 2014, riche en couleur, au nez délicat où se mêlent la mûre et le cassis, de bouche puissante, aux taninssoyeux, est charnu comme il se doit. Goûtez le Bordeauxrosé, de belle teinte, tendre, parfait sur des sardines, et ce très joli Blaye Côtes de Bordeaux blanc 2015, élevage en barriques, de robejauneclair, puissant et bouqueté, séduisant par sa suavité et sa persistance d’arômes.
Domaine en agriculture biologique et en agriculture biodynamique adhérent Demeter. Vendanges manuelles égrappées, cuvaison en grappes, pas de produits chimiques de synthèse, vignesenherbées... Une référence avec ce Blaye Côtes de Bordeaux 2015, 90% Merlot et 10% Cabernet-Sauvignon, alliant finesse et concentration, au nez très intense (mûre, cassis), de bouche subtilement épicée. Le 2014 est excellent, de roberubis intense, au nez où dominent la groseille et les épices, tout en complexité aromatique, un vin qui allie richesse et harmonie, un vin parfait, par exemple, avec des noisettes de porc aux pruneaux ou un pigeonneaux aux champignons. Le 2012, d’une belle intensité en bouche, ample et savoureux, développe des nuances persistantes de violette et de framboise mûre, corsé et gras, un millésime très équilibré, classique, d’excellente évolution. Le 2011 est charnu, d'une jolie rondeur et persistance au palais, aux senteurs de groseille et de cerise mûres. Le Bordeaux rouge 2014, 80% Merlot et 20% CabernetSauvignon, vendanges manuelles, vinification et élevage de 12 mois sans soufre et ensuite un peu de soufre à la mise en bouteilles, a des taninssoyeux et fermes à la fois, au nez complexe et subtil dominé par le cassis mûr et l’humus. Très joli Blaye Côtes de Bordeauxblanc 2015, Sauvignon et Ugni Blanc, vendanges manuelles, vinification et élevage sur lies en cuves pendant 10 mois, harmonieux, bien équilibré en acidité, au nez de citronnelle et d’amande, de bouche flatteuse, parfait sur un dos de cabillaud demi-sel et aïoli ou un pot-au-feu de thon au beurre d'anchois.
Un vignoble de 12 ha. Vignerons Indépendants. Culture raisonnée. “Je respecte la terre que je cultive, précise Paul-Henry Nerbusson. Si, avec des produits organiques, nous pouvons arriver à préserver le sol, alors faisons-le ! Je suis un homme raisonné. Il faut penser à l'économie mais aussi à l'écologie.” Vous allez apprécier son Blaye Côtes de Bordeaux rouge Excellence 2015, Merlot 80%, Malbec 10% et Cabernetfranc 10%, élevage 100% barrique 2/3 neuves pendant 24 mois, de bouche puissante et dense, aux tanins bien fondus, au bouquet complexe où s’entremêlent des notes de petits fruits rouges bien mûrs et une pointe de réglisse, de garde comme en atteste ce 2009, au bouquet subtil et intense à la fois, aux notes de sous-bois et de fruitscuits, de bouche ample et fondue, tout en charme. Goûtez le Tradition 2015, aux nuances de mûre, souple, corsé comme il le faut. Excellent blanc 2015 (50% Colombard et 50% Ugni Blanc), élevage en barriques sur lies, aux nuances de genêt et de pêche fraîche, de bouche raffinée, toujours très séduisant, idéal, notamment, avec une fricassée d'écrevisses à l'ail ou des œufs cocotte au foie gras. Très beau gîte sur place.
Château LARRAT
(BLAYE) Bernard Larrat - Earl Domaine de Grillet 5, Grillet 33710 Pugnac Téléphone :05 57 68 80 64 et 06 16 60 91 17 Télécopie : 05 57 68 82 65 Email : info@domainedegrillet.fr Site : www.chateau-larrat.fr
La propriété, déjà importante au siècle dernier, constitue un ensemble de 60 ha, d’un seul tenant. Les sols argilo-siliceux et limoneux de ce terroir donnent au vin toute sa richesse. Coup de cœur pour ce Blaye Côtes de Bordeaux rouge 2014, majoritaire en Merlot, le reste en Cabernets, élevé 6 mois en cuves et 12 mois en fûts de chêne, un vin avec ce nez complexe de groseille et l’humus, ample et persistant en bouche, aux taninsharmonieux et riches, très classique de ce veau millésime bordelais. Excellent 2012, qui dévoile des notes de cassis, de pruneau et d’épices, un vinferme et charpenté, tout en bouche, mêlant concentration aromatique, richesse des tanins et distinction, à déboucher sur une côte de bœuf marchand de vin ou un poulet au citron. Le 2011 est de couleur cerise intense aux reflets pourpres, au nez persistant de fruits noirs et d'épices, aux tanins bien enveloppés, de belle matière. Le 2010 allie concentration, rondeur des tanins et persistance au palais, aux notes de prune et de fumé. Son Côtes-de-Bourg rouge 2012 est corsé et savoureux, aux taninssouples et très bien équilibrés, un vin au nez intense (mûre, groseille, épices...), de bouche persistante.
Propriété familiale depuis quatre générations, le Château Pont Les Moines est situé au nord de Bordeaux, dans la région du Blayais, et s’étend sur la commune de Civrac de Blaye. Vignoble d’une superficie de 29 ha, sur solargilo-calcaire, où les vignes ont une moyenne d’âge de 15 ans. Un encépagement classique de cette région (70% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon), qui produit des vins colorés, charpentés et ronds en bouche. La vinification est traditionnelle, avec des cuvaisons longues et un élevage en cuves durant 14 mois. “Le 2016, nous raconte Éric Barrat, a connu une année folklorique : gel au début de la saison, printemps pluvieux, maladie maitrisée en Bio, été trop chaud d'où brûlures et pourtant les vendanges étaient pleines de jus de grande qualité et la quantité bien présente. Les blancs vendangés le 8 septembre ont d'excellents arômes, les rouges, dont les vendanges ont débuté le 30 septembre, sont structurés, équilibrés, fruités et nettement au dessus des 2015.” Ventes en 2017 : 2014 en Bordeaux Bio Bran de Compostelle, la cuvée Louisa 2012 (médaille d'Or), la cuvée Louisa 2014 (médailles d'Argent et de Bronze), le Bordeaux rouge Pont les Moines 2012 et 2014, le Sauvignon 2016, et la nouveauté, un rosé 2016 “Mademoiselle Adèle B de Compostelle”. Excellent Blaye Côtes de Bordeaux rouge Pont Les Moines 2014, de robe soutenue, un vin charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, de base tanniquesouple et très équilibrée. Le 2012 qui se goûte remarquablement bien, a des notes de fruits mûrs (cassis et framboise), un vin dense et bien charnu qui associe couleur et structure. Séduisant Bordeaux blanc 2016, très marqué par son Sauvignon, aux senteurs de noisette et de pomme, tout en rondeur, tout en fruité et finesse au palais, un vin de jolie robe dorée, de bouche persistante, idéal sur un risotto aux moules ou une tarte au crabe. Voir le Bordeaux SupérieurChâteau Bran de Compostelle.
Un vin classique de ce que l'on recherche à Bordeaux, à la fois dense et franc, sans “chichis“ œnologiques, élevé par un propriétaire passionné. Son Blaye Côtes de Bordeaux rouge 2011, très classique, aux tanins puissants et fins à la fois, riche en arômes, est un vincharnu qui sent bon la prune et les sous-bois. Le 2010 est de couleurrubis, équilibré, aux tanins bien fermes, bien élevé, corsé, au nez dominé par la mûre, de bouche puissante et parfumée (griotte, humus...), de bonne garde, très abordable. Le 2009 est un vin dense, aux nuances de fumé, de violette et de fraise des bois, de belle robe soutenue, au nez légèrement épicé (poivre rose), aux taninssoyeux. Remarquable Premières Côtes de Blaye rouge cuvée élevée en fûts de chêne 2006, avec des notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d'épices douces (cannelle), bien charnu, d'une grande intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, d'excellente évolution.
Domaine de BAVOLIER
(CADILLAC) Pierre Lambert - Earl Lambert & Fils 15, chemin de Maugey 33360 Camblanes-et-Meynac Téléphone :05 56 20 76 72 et 06 99 52 32 83 Email : domaine.bavolier@orange.fr
Une propriété familiale de 10 ha, qui existe depuis 1860. Voilà un excellent Cadillac Côtes de Bordeaux 2014, au nez intense où s’entremêlent les fruits mûrs et l’humus, un vin bien corsé, alliant distinction et structure, finement tannique, tout en bouche, parfait sur des paupiettes de veau en cocotte ou une côte de bœuf marchand de vin. Le 2013 est plus souple, aux tanins fondus, ample et structuré, d’une belle finale, à prévoir, lui, avec une côte de veau panée à la milanaise ou un poulet basquaise.
On y élève soigneusement ce Cadillac Côtes de Bordeaux rouge cuvée Tradition vieillie en fûts de chêne 2012, aux arômes persistants de petits fruitsrouges mûrs avec des notes de cannelle, très réussi, structuré, mêlant distinction et richesse. Le Cadillac Côtes de Bordeaux rouge 2012, bien charpenté, tout en bouche, avec des notes de groseille, est un vin rond avec des tanins mûrs, charnucomme il le faut. Très joli Côtes de Bordeaux blanc 2013, qui dégage des senteurs d’agrumes mûrs et de fleurs, un vin charmeur, bien vinifié, rond, fin, tout en finale.
En 1850, une famille de laboureurs, les Modet, travaillent sur les communes de Baurech et Tabanac pour les bourgeois, notables et nobles bordelais. Grâce à leur travail acharné, ils vont économiser et petit à petit acquérir quelques parcelles de vignes. C'est ainsi que Maurice Modet devient en 1908 le propriétaire d'une partie de Melin. Quelques années auparavant son père avait acheté une partie de Constantin. André Modet, fils de Maurice, reconstitua le domaine de Melin et afferma une partie de Constantin. C'est cette partie que Claude Modet a acquise en 1972 à la famille Dubourg et en 1979 aux héritiers Barbe. Vingt ans plus tard, Pascal Modet, son fils, prend la direction de la propriété.
On se fait plaisir avec ce Côtes de BordeauxCadillac rouge 2014, aux senteurs de fruitscuits et d’humus, un vin de bouche à la fois puissante, soyeuse et parfumée, bien charnu, d’une bonne longueur au palais, aux tanins amples. “Pour le 2014, nous raconte Pascal Modet, le millésime est rond, structuré, sauvé par le mois de septembre qui a été magnifique et les raisins en ont bénéficié pleinement, c’est un excellent vin de garde.” Remarquable Cadillac Osmose 2011, pur Sémillon, d’une belle robejaunepaille brillante, très aromatique avec une dominante de petits fruits confits (coing, abricot), de bouche fine et puissante à la fois. Il y a aussi le Côtes de BordeauxCadillac rouge Cuvée Louis 2012, dense et parfumé, aux notes de petits fruits surmûris, aux taninsfermes et soyeux, un vin de bouche puissante, le Bordeauxblanc, qui sent bon les fleurs fraîches, et le Côtes de BordeauxChâteau Constantin 2012, charnu, aux taninssouples, au nez intense (mûre, épices), est harmonieux, de très bonne garde. Gîte sur place.
Ici, les densités de 6 500 pieds/ha, produisent peu et l’encépagement de Merlot à plus de 80% accompagné de 18% Malbec et d’un peu de CabernetFranc, permet une des meilleures expressions spécifiques de ces terroirs. Cela d’autant plus que les vignes sont soumises presque continuellement aux vents d’ouest, permettant une moindre contamination fongique (donc des traitements limités), et apportant une concentration naturelle. Deux jolies cuvées dégustées : le Côtes de Bourg Grand Vin 2011, issu d’une sélection parcellaire, vignes de 30 à 40 ans, sur terroir argilo-calcaire, 84% Merlot, 14% Malbec et 2% CabernetFranc, élevage pour 80% en barriques, ce qui donne ce Vincorsé comme il le faut, avec une charpente solide mais veloutée, qui sent les petits fruits rouges mûrs, avec des nuances de cassis et de poivre, de bouche très chaleureuse, parfait avec une cuisine relevée, comme, par exemple, un petit salé aux lentilles ou des gésiers de volailles confits. Le Côtes de Bourg cuvée Spéciale 2012, vignes de 20 à 30 ans sur plateau argilo-graveleux, 84% Merlot, 30% CabernetFranc, 13% Malbec, élevage pour 50% en barriques, mêle une richesse tannique et ampleur en bouche, d’une très jolie finale avec des notes de fumé et de fraise des bois surmûrie.
Château HAUT-MACÔ
(CÔTES DE BOURG) Anne et Hugues Mallet - Scea Mallet Frères 61, rue des Gomdauds 33710 Tauriac Téléphone :05 57 68 81 26 Télécopie : 05 57 68 91 97 Email : hautmaco@wanadoo.fr Site : www.hautmaco.com
Au sommet. Une exploitation familiale depuis quatre générations. La 3e génération, avec Jean et Bernard Mallet, donna un souffle nouveau, en consacrant un investissement conséquent dans l’outil de production. On le voit avec ce Côtes-de-Bourg cuvée Jean-Bernard 2014, sélection parcellaire, 80% Merlot et 20% Cabernet-Sauvignon, élevage en cuves et barriques neuves durant 10 à 12 mois, qui mêle structure tannique et rondeur en bouche, d’une très jolie finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûrie. Goûtez le Côtes-de-Bourg Tradition 2015, 60% Merlot, 30% Cabernet-Sauvignon et 10% Cabernetfranc, élevage en cuves et barriques neuves de 1 et 2 ans pendant 18 mois. Savoureux BordeauxClairet de Haut-Macô 2015, 70% Merlot, 20% Cabernet-Sauvignon, 10% Malbec, gourmand, franc, parfumé, toujours à la tête de son appellation, idéal avec un bœuf en gelée ou un thon basquaise.
- Médoc et Haut-Médoc. Des vins riches et souples à la fois, de belle couleur, parfumés, équilibrés, de bonne garde. Ils se goûtent avec toutes les viandes rouges dont la fameuse entrecôte bordelaise cuite sur les sarments, et plus le millésime est ancien, parvenu à sa maturité, avec des plats complexes, gibiers, civets ou de l’agneau.
- Margaux. Prédominance à l’élégance et la structure. Un vin concentré dans sa jeunesse, au nez subtil, qui a besoin de temps pour donner toute sa finesse. En dehors des viandes rouges, le gibier à plume.
- Moulis et Listrac. De l’agneau, des viandes rouges, avec une prédominance pour un foie de veau sur un millésime à maturité, ou des ramiers aux cèpes en cocotte qui s’accordent bien avec le “moelleux” du vin.
- Saint-Estèphe Puissant et concentré dans sa jeunesse, un très grand vin typé qu’il faut aussi savoir attendre, intense, à savourer avec une viande en sauce ou une bécasse.
- Pessac-Léognan et Graves. En blancs, les vins, alliant finesse aromatique et persistance en bouche, s’associent à un veau en sauce ou une alose. Les rouges, bien typés, allient richesse et distinction sur du veau rôti, de l’agneau ou un gigot à la ficelle.
- Fronsac et Canon-Fronsac. Des vins corsés et chaleureux, légèrement épicés, qui s’accordent bien avec un curry de mouton ou de l’agneau rôti.
- Lalande-de-Pomerol. Couleur, concentration aromatique et onctuosité en bouche en font un vin qui se déguste avec la plupart des viandes, un magret de canard ou de l’agneau en croûte.
- Lussac, Montagne, Puisseguin et Saint-Georges-Saint-Émilion. Bonne matière tannique, rondeur et bouquet. Idéal sur de l’agneau au four, des brochettes de canard ou un curry de mouton qui fait ressortir le caractère épicé du vin. Sur un vieux millésime, des mets plus riches comme un canard farci, un curry et les civets.
- Saint-Émilion. Parfumé, corsé, un vin dense et ferme, pour viandes rôties et gibier à plume.
- Pomerol. Ces vins riches, puissants en arômes comme en structure, denses et veloutés en bouche “collent” avec la plupart des gibiers et les truffes, dont on retrouve les arômes dans le vin. Essayez les œufs à la broche aux truffes fraîches.
- Côtes-de-Bourg et Côtes-de-Bordeaux. Colorés, alliant charpente et rondeur en bouche, les Côtes-de-Bourg se marient avec du veau (sans sauce), de l’agneau, des magrets de canard et la plupart des gibiers à plume pour les vins parvenus à maturité. Le caractère légèrement épicé de ces crus les prédispose à un curry de poulet par exemple, des viandes en sauce légère ou des rognons.
- Barsac et Sauternes. Pour profiter de leur richesse et de leur typicité, à l’apéritif. Plus conventionnel, sur un foie gras, pour un millésime assez jeune, et sur un dessert pas trop sucré comme une tarte aux framboises. Plus rare, la lamproie, et des ris de veau à la crème.
- Loupiac et Liquoreux. Plus souple, plus fruité, un vin tout en nuances aromatiques, onctueux, qui s’accorde avec les mêmes mets que ceux de Sauternes.
- Entre-Deux-Mers. Francs, légers, fruités, des vins blancs secs surprenants par leur rapport qualité-prix, à découvrir sur les fruits de mer et les crustacés.
- Bordeaux Supérieur. Souples et colorés, alliant charpente et bouquet, les vins se goûtent avec toutes les viandes rouges, mais aussi, pour des millésimes plus évolués, sur une escalope de veau ou un navarin de mouton.
(LALANDE-DE-POMEROL) Joël Dupas - Scea Bertrand 96, rue des Vignerons 33570 Les Artigues-de-Lussac Téléphone :05 57 24 34 29 et 06 80 75 66 80 Télécopie : 05 57 24 34 69 Email : contact@chateaubechereau.com Site : www.chateaubechereau.com
Propriété familiale depuis le milieu du XIXe siècle, le Château Béchereau est une exploitation viticole de 25 ha dont 9 ha en Bordeaux Supérieur, 10.5 ha en Montagne-Saint- Émilion et 5.50 ha en Lalande-de-Pomerol. Beau Lalande-de-Pomerolcuvée Spéciale 2014, élevé en fûts de chêne, au nez de cassis et de poivre, ample en bouche grâce à des taninssoyeux et puissants à la fois, tout en finesse mais corsé, intense, de bouche harmonieuse. Le 2013, avec des nuances de fruits rouges bien mûrs et une touche d’épices, est bien équilibré, charnu. Le 2012 est riche en couleur comme en arômes, aux notes de fruits rouges à noyau, intense au nez comme en bouche. Le Lalande-de-Pomerol rouge 2014, tout en bouche, aux tanins mûrs, un vin à la fois riche et souple, très équilibré, au bouquet intense avec des notes de sous-bois et de cerise mûre. Goûtez le Montagne Saint-Émilion 2014, élégant et savoureux, aux tanins mûrs, un vin très agréable par sa souplesse, et ce Bordeaux SupérieurcuvéeSpéciale 2014, où se mêlent la griotte et l’humus, mêlant charpente et finesse, de bouche ample et fondue.
Situé sur une croupe graveleuse orientée plein sud, le vignoble familial couvre 17 ha, Merlot pour 88% et 12% de Cabernetfranc. “La qualité du raisin au moment des vendanges, précise-t-on, dépend du travail raisonné de l’homme à la vigne, mais est aussi régie par la climatologie, car c’est encore la nature qui reste maîtresse du jeu. Deux à trois semaines avant la maturation des raisins, des contrôles de maturité sont réalisés à la vigne, deux fois par semaine. Ils consistent à prélever des baies de raisins dans chaque parcelle afin de suivre l’évolution du poids de 100 baies, et de leur teneur en sucre et en acide. L'ensemble du vin vieillit en fûts de chêne français. Les lots sont dégustés préalablement, de manière à adapter la proportion de barriques neuves au potentiel du vin. En effet, il s'agit de ne pas masquer le goût du terroir par un goût de boisé trop prononcé. Les arômes du bois et du fruit doivent former un équilibre. La dégustation, tout au long de l'élevage est notre fil conducteur. C'est en fonction de notre palais que nous intervenons sur le vin. Comme au cours de la vinification, rien n'est donc systématique.” Très savoureux Lalande-de-Pomerol 2014, tout en complexité, harmonieux, de couleur soutenue et intense, un vin bien typé, au nez de pruneau et de poivre. Le 2013 associe structure et charme, souplesse et richesse, aux notes de fruits mûrs avec des nuances de sous-bois en bouche, ample et séveux. Le 2012, de couleurrubis soutenu, corsé au nez comme en bouche, équilibré, est très parfumé, aux taninsfermes, d’une belle persistance. Le 2011, aux notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d'épices douces (cannelle), est bien charnu, d'une jolie intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, d'excellente évolution, que l’on peut déboucher avec un navarin d'agneau ou un foie de veau. Beau 2010, qui associe structure et finesse, de bouche puissante, un vingras et corsé, très harmonieux, qu’il faut savoir attendre pour profiter de son potentiel. Le 2009, médaille d’Or au concours de Bordeaux2011, est très parfumé, aux taninssouples et soyeux, au nez subtil dominé par le cassis mûr et l’humus. Le 2008 est séveux, ample, développant des senteurs de fraise des bois et de musc. Superbe Lalande-de-Pomerol Calypso 2010, roberubis teinte brillante, aux tanins mûrs et croquants, de bouche fondue et parfumée, intense, au nezcomplexe, gras, d’évolution remarquable. Chambres d’hôtes.
Château BOURSEAU
(LALANDE-DE-POMEROL) Véronique, François-Xavier et Jérôme Gaboriaud
“La vendange 2016 a donné une récolte fantastique, nous raconte François-Xavier Gaboriaud. Nous avons bénéficié d’un très bel été avec des températures très chaudes, il a plu quand il fallait, si nous avions voulu nous n’aurions pas fait mieux… Il a plu début septembre, ce qui a débloqué la maturité car la vigne souffrait beaucoup de la sécheresse, cette pluie a été très salutaire et, ensuite, nous avons eu un autre orage vers le 8 septembre qui a fait gonfler les raisins, cela a permis de diluer le taux de sucre; ainsi, nous obtenons des vins qui n’ont pas trop d’alcool, d’une couleur très profonde, très bien équilibrés, sur le fruit, très concentrés, avec de très beaux tanins soutenus par une pointe d’acidité, des vins très aromatiques, vraiment délicieux qui seront encore plus à leur apogée après quelques années de vieillissement. Actuellement, le 2014 est un vin délicieux léger et fruité, agréable à boire mais qui peut aussi se garder sans problème. Le 2015 est un millésime de gardeà laisser vieillir quelques années de 5 à 10 ans. Nous avons toujours à la vente les 2012 et 2013. Le millésime 2013 est un vin très léger, très fruité, très agréable à boire aujourd’hui, un vin très sympathique. Le 2012 est très fruité, d’une bonne acidité enrobée par les tanins. Pour se faire plaisir, il est préférable de déguster maintenant le 2013 et de laisser un peu en cave le 2015. Depuis quelques années, nous faisons une sélection de nos plus vieilles vignes de 60 ans d’âge, cela donne des vins plus concentrés, nous élaborons une cuvée à part qui s’appelle La Croix de Bourseau. Nous en avons produit en 2011, 2012, 2015 et 2016, car ce sont des millésimes qui le méritaient, c’est en quelque sorte notre haut de gamme. Les vieilles vignes donnent des vins plus concentrés, plus denses, plus tanniques, des vins aptes à vieillir davantage.” Coup de cœur pour son Lalande-de-Pomerol 2014, au nez de fruits rouges surmûris (prune, groseille) et de violette, est charpenté, riche au nez comme en bouche, d’excellente évolution. Le 2013, de couleurrubis foncé, aux parfums de cassis et de poivron, de bouche parfumée, est un vin souple et ample. Le 2012 est dense, de belle couleur grenat, une cuvéecharpentée, au nez de fruits macérés et d’épices, de bouche riche et fondue à la fois, avec des notes de prune et musc, d’une belle finale. Beau 2011, charnu et gras, au nez complexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et d'épices au palais, aux tanins amples mais très fins, un vin complet. Superbe 2010 très parfumé, classique, au nez subtil où dominent le cuir et la griotte, aux tanins présents et savoureux, légèrement épicé en finale. Tout en bouche, le 2009, aux senteurs d’humus et de cassis mûr, est un vin gras et persistant, riche en arômes (cerise noire, cuir, sous-bois) comme en structure. Le 2008, où s’entremêlent des notes de fruits et de bruyère, riche et parfumé, de belle robe, est un vin très équilibré. Belle cuvée La Croix de Bourseau 2012, riche en couleur, aux taninsfermes mais savoureux, de bouche intense avec des connotations de prune et de framboise cuite, un vin d’excellente évolution et qui demande une cuisine relevée comme, par exemple, un sauté de chevreau à la moutarde ou un agneau en osso bucco.
Château CANON-CHAIGNEAU
(LALANDE-DE-POMEROL) Famille Marin-Audra 13, Chaigneau - BP 2 33500 Néac Téléphone :05 57 24 69 13 Télécopie : 05 57 24 69 11 Email : suzanne.marin@wanadoo.fr Site : www.canon-chaigneau.com
Au sommet. Dès le début du XVe siècle, les moines de la région exploitèrent cette propriété. Un domaine de 21 ha d'un seul tenant sur le plateau de Néac. Terrain maigre argilo-sablonneux sur un tapis de crasse de fer (60% Merlot, 35% Cabernet, 5% Pressac). “Nous sommes très contents du millésime 2016, nous dit Suzanne Marin. Nous avons eu une récolte à la fois quantitative et qualitative. Ce sont des vins assez tanniques, très typésMerlot par rapport aux autres années, un vin très goûteux. Couleur très intense, beaucoup de matière, de fruité, belle rondeur, un vin assez féminin, c’est un peu notre style d’ailleurs, un vin vraiment très agréable à déguster. Une vraie réussite, ce 2016 !” Superbe Lalande-de-Pomerol 2014, d’ailleurs médaille d’Or au concours des vins de Bordeaux, charnu et gras, au nezcomplexe et subtil à la fois, dominé par la griotte, avec ces notes persistantes de fumé, de cerise mûre et d’épices au palais, un vin complet. Savoureux 2012, corsé, typé, aux tanins amples, à la fois soyeux et denses, au nez complexe dominé par la cerise et la cannelle, alliant rondeur et charpente, d’excellente évolution. Le 2011 dégage des arômes persistants et subtils de petits fruitsrouges mûrs à noyau, structuré, avec des taninsronds, à déboucher avec des feuilletés aux morilles ou un filet mignon de porc aux légumes primeurs. Remarquable 2010, charpenté, corsé, de robe soutenue, ample et distingué en bouche, au nezlégèrement épicé, aux nuances de prune et de griotte mûre, aux tanins bien présents et fondus à la fois, très charmeur. Le 2009 est l’une des plus jolies bouteilles de cette appellation, riche en Couleur comme en matière, au nez complexe de fruits rouges à noyau et d’épices, très élégant, aux tanins soutenus auxquels il faut donner le temps de se fondre. Un millésime qui a largement mérité sa médaille d’Or à Bordeaux et un coup de cœur en Chine ! Le 2007, charnu, d’une grande finesse, au nez subtil marqué par le cuir, la cerise et les épices, aux tanins denses et puissants, est un vin très savoureux actuellement, gras en bouche, d’une très jolie finale. Remarquable 2006, au nez complexe où dominent la groseille et l’humus, de bouche charnue, un vin coloré et dense, qui allie puissance et finesse. Beau 2005, vraiment délicieux actuellement, très charmeur, au nez subtil où dominent le cuir et le pruneau confit, d’une très jolie concentration, aux taninsréels et fins, légèrement épicé comme il se doit. Le 2002 est également très bon, au nez où s’entremêlent des notes d’épices et de fruits mûrs, un vin riche, très équilibré, d’une belle longueur, de bouche puissante. Le 2000 est remarquable, riche et subtil au nez comme en finale, aux senteurs de fruits macérés et de sous-bois, un vin qui demande une cuisine recherchée comme un foie gras de canard pané, poêlé aux poires ou un hachis d'agneau et purée de pommes de terre.
Château des MOINES
(LALANDE-DE-POMEROL) Jean Darnajou et Patrick Merle Lieu-dit Musset 33500 Lalande-de-Pomerol Téléphone :05 57 51 40 41 Télécopie : 05 57 25 04 21 Email : contact@chateaudesmoines.com Site : www.chateaudesmoines.com
Une exploitation familiale depuis plusieurs générations de 20 ha dont 1,30 ha en Bordeaux. Travail traditionnel (labour, enherbement), techniques modernes viticoles (pressoir pneumatique, thermorégulation, table de tri, vibreur...), des cépages variés (72% Merlot, 15% Cabernet-Sauvignon, 10% Cabernetfranc et 3% Malbec). Pour Patrick Merle, “le 2016 est grandiose, tous les voyants sont au vert : couleur, concentration maximale due au climat, beau temps quand il le fallait, pluie quand il le fallait. D'où un magnifique niveau qualitatif joint à une quantité plus que satsfaisante.” En vente cette année : les 2013, 2014 et 2015. Voilà un superbe Lalande-de-Pomerol Prestige 2014, élevé en fûts neufs, de couleur soutenue, au nez de cassis et d’épices, aux tanins mûrs et puissants à la fois, bien ferme, de bouche harmonieuse où dominent le poivre et la prune. “millésime 2014 : là, tout y est, nous dit Patrick Merle, volume, structure, fruité, concentration, un bon millésime de garde.” Un vin de belle évolution, en effet, comme en atteste ce 2010, charpenté, qui sent la framboise cuite, le musc et la cannelle, un vin de bouche riche et fondue à la fois, d’une belle intensité, associant structure et finesse. La cuvée Tradition 2014 est un vin très représentatif du millésime, au nez comme en bouche (griotte, cannelle, sous-bois...), ample, avec une matière soyeuse, parfait sur des magrets grillés ou un navarin de mouton jardinier.
Au sommet. Une propriété familiale depuis plus de 5 générations. L’encépagement se compose de 65% de Merlot, 15% de Cabernet-Sauvignon et de 20% de Cabernetfranc, vendanges manuelles. Le travail régulier de la terre, dans le respect de l'environnement, est privilégié, excluant tout désherbant chimique et tout traitement chimique systémique. C'est l'observation permanente du vignoble qui détermine les interventions. La faune présente dans le vignoble atteste de l'équilibre naturel obtenu. Sur le terrain, donc, pas de désherbant chimique, l'herbe ne pousse pas parce que son vigneron travaille la terre. Il la retourne plusieurs fois par an, avec des charrues appropriées. Florent Guinjard est un enfant du vignoble bordelais. Un vrai ! Sa passion pour le vin, il a à cœur de la partager avec le plus grand nombre. Il aime par-dessus tout faire découvrir la diversité étonnante des vins qu'il produit sur son domaine. A la tête d'une propriété qui appartient à sa famille depuis 1880, il perpétue à la fois la tradition tout en faisant progresser, année après année, sa technique de vinification en s'entourant des conseils des meilleurs œnologues bordelais pour offrir un vin haut de gamme à un prix accessible. Sa volonté : produire des vinsfruités, fins très peu boisés. Sa marque de fabrique : le fruit. “D'une étendue de 11,2 ha, précise Florent Guinjard, le vignoble est regroupé autour du chai. Il est situé sur le plateau sablo-limoneux et caillouteux se trouvant au nord-est de Libourne. Nous travaillons aujourd'hui 10.5 ha, avons augmenté la capacité de notre cuverie pour pouvoir vinifier tous les raisins que nous produisons. En 2009, nous nous sommes équipés d'une thermo-régulation pour mieux maîtriser la température de nos fermentations. En 2010, pour améliorer notre qualité et être respectueux de notre récolte, nous avons acheté un nouveau pressoir. En 2012, dans une démarche écologique, nous nous équipions d'une aire de lavage, et de cuves de stockage des effluents. La même année nous remettions en état 1 ha de vignes, en l'arrachant et la replantant. D'ici un ou deux ans nous agrandirons notre chai pour pouvoir stocker toute notre production en bouteilles. En 2014, nous avons remis en état 1 ha de vignes, que nous replantons avec notre propre Merlot sélectionné. Ce millésime 2014 nous a apporté qualité et quantité : 45 hl à l'hectare, nous avons fini les premiers soutirages et ce millésime donnera toute satisfaction, dans la lignée des 2012, que nous avions particulièrement réussis.” Florent Guinjard vend en 2017 les 2011, 2012, 2014, et, en fin d'année les 2015. Il considère “le 2016 supérieur au 2015, il est fruité, équilibré, puissant sans être trop lourd, concentré. C'est un vrai gouffre d'arômes”, nous dit-il. Bien typé, son Lalande-de-Pomerolcuvée Reine 2014, développe des arômes de fruits macérés et d’épices, de belle teinte grenat, est dense au nezcomme en bouche, alliant finesse et charpente, aux tanins à la fois riches et soyeux, d’excellente évolution. Beau 2012, de belle roberubis soutenu, un vin très harmonieux, au nez de framboise et de violette et une pointe d’épices, charnu en bouche. Le 2011, ample et riche au nez comme en bouche, est d’un bel équilibre, gras, aux tanins fondus, où se marient la griotte et l’humus, un très joli vin, dense, parfait sur un filet d’agneau. Superbe 2010, aux notes de fruits rouges mûrs (cassis) et d'épices douces (cannelle), bien charnu, d'une grande intensité, aux tanins savoureux et puissants à la fois, d'excellente évolution. Dans la lignée, le 2009, typé, de couleur soutenue, équilibré, parfumé, aux taninsfermes, au nez complexe de cassis et d’épices, associe rondeur et structure.
Un domaine de 16 ha, sur sables et graves, 85% Merlot noir, 15% Cabernetfranc. Labours et vinifications traditionnels. Son Lalande-de-Pomerol 2013, aux notes d’humus et de petits fruits noirs surmûris, de bouche structurée, est un vincharpenté mais tout en rondeur. Le 2012 est dense et puissant au nez comme en bouche, avec ses tanins savoureux, au nez de fruits mûrs (myrtille). Le 2011, au nez délicat où dominent la prune et les épices, aux tanins mûrs, d'une jolie finale, est un vin qui a de la charpente mais tout en élégance. Beau 2010 de couleur profonde, avec beaucoup de structure, où prédominent le cassis et les sous-bois, charpenté, ample, d’une belle persistance, dans la lignée du 2009, structuré, bien corsé, ample en bouche, aux nuances de cassis et de poivre, aux tanins fondus mais présents à la fois, de robepourpre. Le 2008, au nez complexe dominé par la cerise et l’humus, est un vin coloré et complet, de bouche puissante, avec ces senteurs de mûre et de musc en finale, de garde. Le 2007, de bouche corsée, de belle couleurpourpre, est ample, légèrement épicé, d’une très jolie finale avec ces notes de fumé et de fraise des bois surmûries.
“Achetée en novembre 1965 par mon père, cette petite exploitation portait le nom de Domaine de Petit Vauzelle, très connu au début du siècle car étant un Premier Cru de Néac médaillé aux expositions de Paris, Liège et Bordeaux. La superficie est de 6 ha. Notre vignoble a toujours été en culture traditionnelle : le travail du sol est effectué mécaniquement par une succession de chaussages et de déchaussages, le désherbant est banni. Les vendanges sont manuelles et la récolte est effectuée à sa maturité optimale avec tri sélectif à la parcelle par nos vendangeurs. Depuis 2004, nous avons équipé notre chai pour collecter les effluents vinicoles que nous faisons par la suite retraiter dans une station d’épuration spécifique. Puis, au vignoble, nous effectuons une lutte phytosanitaire la plus raisonnée possible afin de privilégier le développement de la faune auxiliaire tout en diminuant les intrants phytosanitaires. Nous sommes des viticulteurs de terrain, j’ai repris Voselle en fermage en 1991, au moment où mon père a pris sa retraite.” Coup de cœur pour ce Lalande-de-Pomerol 2014, médaille d’Or au concours des Vins d’Aquitaine 2016, où se mêlent la griotte et l’humus, associant concentration et finesse, de bouche ample, parfumée et fondue, est de très bonne garde. Le 2013, développe un nez où dominent la fraise des bois mûre et de cannelle, un vin de bouche classique. Le 2012 mêle puissance et finesse, un vin coloré, élégant et intense, très parfumé (petits fruits noirs, humus), avec cette pointe de poivre en finale, d’excellente évolution. Le 2011 sent les petits fruitscuits (cassis, cerise noire…), et de cuir, ample, de bouche raffinée.
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